états-unis | ![]() |
- La croissance économique se poursuit, l’inflation demeure modérée ; plusieurs indicateurs de conjoncture (immobiliers, évolution des taux d’emprunt américains à 10 ans et à 2 ans) soulignent la maturité du cycle économique américain.
- L’impact positif de la relance budgétaire mise en œuvre par D.Trump se retrouve dans les résultats des entreprises au 1er trimestre. Les analystes réajustent néanmoins leurs estimations du fait de la remontée des tensions sur les prix et de celle des cours des matières premières (conséquence de la croissance mondiale et des craintes de guerre commerciale).
- Les membres du Comité de politique monétaire de la Banque Centrale Américaine (FED) sont confiants dans les perspectives économiques et dans la reprise de l’inflation ; le rythme de normalisation monétaire pourrait être légèrement plus rapide que ce qui est attendu par les investisseurs.
Le potentiel d’appréciation des indices nous semble limité du fait de la valorisation tendue des marchés et des marges des sociétés américaines au plus haut ; nous préférons les fonds internationaux, diversifiés sur l’ensemble des grands marchés et bénéficiant de la croissance mondiale. |
Europe | ![]() |
- La dynamique de la croissance économique s’essouffle en zone Euro, l’inflation reste atone. Les indicateurs tels que l’indice des directeurs d’achat (PMI) de la zone euro, le climat des affaires et le moral des investisseurs, commencent à se dégrader. Il est néanmoins trop tôt pour parler de changement de tendance.
- La Banque Centrale Européenne poursuit sa politique accommodante pour soutenir la croissance et l’inflation ; la normalisation de la politique monétaire pourrait être plus progressive qu’attendue ; le marché n’anticipe pas de hausse des taux de la BCE avant 2019.
Nous devenons plus « neutre » sur les fonds d’actions européennes compte tenu des indicateurs de conjoncture moins bien orientés, des signes de maturité du cycle aux Etats-Unis et de l’ajustement à la baisse des estimations de profits des analystes (impact de la hausse des prix des matières premières et du change), malgré le potentiel d’appréciation des marges des entreprises et une valorisation raisonnable. |
émergents | ![]() |
- En Chine, les autorités tablent sur un ralentissement de la croissance, à +6,5% pour 2018, conséquence d’une politique plus restrictive sur le crédit et d’un ralentissement des investissements en infrastructures ; l’activité économique a toutefois surpris à la hausse au 1er trimestre, avec une progression de la contribution de la consommation et une faible contribution du commerce extérieur.
- Les pays émergents d’Asie bénéficient de la croissance chinoise ; le Brésil et la Russie sortent de récession et abaissent le niveau de leurs taux d’intérêt, rendu possible par une moindre inflation. La Turquie, l’Argentine et la Russie demeurent les pays les plus fragiles (inflation, endettement).
Une position sur les marchés émergents est justifiée par la croissance « contrôlée » de l’économie chinoise, un dollar faible, des prix de matières premières orientés à la hausse, tirés par la croissance mondiale. Les craintes de guerre commerciale Etats-Unis/Chine ont fortement pesé sur les marchés. Les négociations en cours permettent un certain apaisement des investisseurs. |
Les principaux risques
- L’anticipation de la fin du cycle de croissance américaine
- Une escalade des mesures protectionnistes, engendrant une baisse des échanges internationaux et un ralentissement de la croissance économique mondiale
- La valorisation élevée du marché américain
- Une forte hausse de la devise Européenne (contre dollar)
- Une hausse de l’inflation américaine plus forte qu’attendue
- Une baisse non contrôlée de la croissance chinoise
Le conseil de mes-placements.fr :Si l’économie mondiale est en expansion, elle montre quelques signes d’essoufflement ; il est trop tôt pour anticiper un retournement de conjoncture, mais les marchés boursiers anticipent les mouvements économiques.L’environnement demeure favorable à la hausse des profits des entreprises et donc à celle des actifs risqués ; les actions sont les actifs les plus attractifs pour obtenir du rendement sur un horizon de 5 ans. Notre prudence depuis le début de l’année est de plus en plus justifiée, du fait de l’évolution des taux d’emprunt américains, des attentes élevées des investisseurs, de la force de l’euro contre dollar et de la valorisation peu attrayante de certains marchés (obligations, actions américaines). Les risques pourraient venir des anticipations d’un ralentissement de la croissance américaine (fin 2019) du fait de la hausse des taux d’intérêt américains et de l’allègement des mesures de relance économique ; ou bien du protectionnisme américain, avec une escalade de mesures et de ripostes entraînant un ralentissement du commerce mondial ; le risque d’emballement de la croissance américaine entraînant une forte inflation semble s’éloigner. Nos conseils :
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