L’acte d’investir n’est plus seulement une affaire de rentabilité. Il s’agit désormais de donner un sens à son argent en contribuant à des causes sociales et environnementales, tout en obtenant des retours sur investissement attractifs. La finance solidaire, qui gravite autour du label Finansol, se profile comme une solution innovante pour les épargnants qui cherchent à satisfaire à ces différents critères.
Investir dans l’économie solidaire : les fondements de la finance éthique
ImportantLa finance solidaire repose sur des piliers fondamentaux, visant à soutenir des structures telles que les coopératives, associations, mutuelles, et entreprises ancrées dans l’économie sociale et solidaire (ESS).
Bien souvent, ces entités sont titulaires de l’agrément Esus (Entreprise solidaire d’utilité sociale) et œuvrent activement à résoudre des enjeux majeurs comme le logement, l’emploi, l’éducation, la culture et l’accès à l’eau.
Au-delà de l’aspect purement lucratif, la finance solidaire s’inscrit dans la sphère de l’économie durable, donnant la priorité à l’intérêt collectif à long terme. Ces entités Esus se distinguent par leur gouvernance démocratique, impliquant l’ensemble des parties prenantes, et par leur réinvestissement massif des bénéfices dans l’entreprise elle-même pour garantir son développement.
Diversité des instruments financiers
Divers instruments financiers sont disponibles dans le cadre de l’investissement solidaire. Parmi les choix possibles figurent les livrets bancaires, les contrats d’assurance vie, incluant les unités de compte, les produits d’épargne salariale tels que le PEE et le Perco, ainsi que les organismes de placement collectif comme les FCP (fonds communs de placement) et les FCPR (Fonds communs de placement à risques). De plus, il est possible d’acquérir directement des actions ou des parts sociales dans des entreprises solidaires par le biais de plateformes de crowdfunding.
Le label Finansol, établi en 1997, joue un rôle central dans cet univers. Il certifie approximativement deux cents produits, partiellement ou intégralement consacrés au financement d’entités solidaires, lesquelles ont un impact positif significatif sur l’environnement et la société. Son comité, majoritairement composé d’experts indépendants, veille à la transparence des offres et à l’information adéquate des investisseurs concernant l’utilisation de leurs fonds, et effectue une évaluation annuelle pour garantir la qualité du label.
Les fonds 90-10 et les placements de partage
Parmi les alternatives les plus courantes dans le paysage de la finance solidaire, les « fonds 90-10 » exigent que 5 à 10 % de leurs actifs soient alloués à des organismes de ce secteur. Les 90 à 95 % restants sont soumis à des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Parallèlement, il existe des « fonds purs," qui investissent à plus de 50 % dans des entités (dont les FCPR) solidaires.
Enfin, les placements de partage, sous forme de livrets bancaires, de FCP ou de contrats d’assurance-vie, redirigent au moins 25 % des intérêts annuels vers des organisations impliquées dans des actions humanitaires, sociales ou environnementales.
- L’investissement en finance solidaire, sous l’égide du label Finansol, privilégie l’impact social et environnemental.
- Il encourage le soutien aux entités Esus, actrices de l’économie sociale et solidaire, caractérisées par une gouvernance démocratique et un réinvestissement massif des bénéfices pour assurer leur développement.
- Divers instruments financiers, comme les livrets bancaires et les contrats d’assurance-vie, sont disponibles.
- Le label Finansol, en vigueur depuis 1997, certifie des produits dédiés au financement d’entités solidaires. Il assure la transparence et l’information des investisseurs, avec une évaluation annuelle de la qualité du label.
