Véritable couteau suisse de l’investissement, l’assurance-vie demeure l’un des placements privilégiés des Français. En dépit de cette bonne réputation, ces contrats d’épargne et de prévoyance sont pourtant loin d’être parfaits. C’est particulièrement vrai lorsqu’ils sont commercialisés par un établissement bancaire traditionnel. Placer son argent dans l’assurance-vie : bonne ou mauvaise idée ?
Des rendements faibles pour les fonds en euros
L’un des principaux atouts de l’assurance-vie est indubitablement sa polyvalence. En fonction des besoins de l’investisseur, elle peut ainsi prendre la forme d’un simple produit d’épargne, d’un placement de prévoyance ou d’une niche fiscale. Pour cette raison, les contrats d’assurance-vie sont qualifiés de « multisupport ». Leur fonctionnement repose sur une enveloppe d’actifs à deux strates : le fonds en euros et les unités de compte.
- Le fonds en euros : très apprécié par les épargnants en raison de la sécurité qu’il apporte, il correspond essentiellement aux obligations d’États ou d’entreprises, peu soumises au risque. Le capital initial investi dans le fonds en euros est garanti. Lors du rachat du contrat, l’assureur est ainsi dans l’obligation de restituer l’intégralité du capital net de frais versé par le client sur ce support.
- Les unités de compte : ils permettent aux épargnants de dynamiser leur placement en investissant dans des actifs financiers et immobiliers plus rentables, mais également plus risqués. Pensons aux actions, aux obligations ou aux SCPI. Contrairement au fonds en euros, les unités en unités de compte sont soumises aux fluctuations des marchés. Le capital investi n’est donc pas garanti.
D’un point de vue historique, la compétitivité des fonds en euros explique, en grande partie, la popularité des contrats d’assurance-vie. La baisse continue des taux de rémunération met aujourd’hui à mal cette position. Entre 2000 et 2021, le taux d’intérêt du fonds euros est ainsi passé de 5,30 % à 1,30 %, soit une perte de 4 points.
Selon Cyrille Chartier-Kastler, fondateur du cabinet indépendant d’assurances Good Value for Money, le taux moyen servi pour 2022 pourrait se situer entre « 1,80% et 2% ». Une bonne nouvelle pour les investisseurs ? Pas vraiment, si l’on prend en compte le niveau d’inflation, qui pourrait osciller entre 4 et 6 %. Dans ces conditions, le rendement net réel des fonds en euros serait largement négatif.
Bien heureusement, les offres en ligne permettent souvent de profiter d’une rentabilité supérieure à ce que proposent les établissements bancaires traditionnels. Les actifs « Nouvelle Génération » du contrat Meilleurtaux Liberté Vie sont dans ce cas.
Assurance-vie des banques : des frais importants à prendre en compte
L’un des principaux reproches formulés à l’égard des contrats d’assurance-vie ? Les frais importants supportés par l’épargnant à chaque versement. Le principe est très simple à comprendre. À chaque dépôt sur le produit d’épargne, la législation française autorise les banques à prélever jusqu’à 5 % du montant des frais de versement. Plus spécifiquement encore, l’article L132-21-1 du code des assurances stipule que le montant des « frais à l’entrée et sur versement » mis à la charge de l’intéressé ne peut excéder 5 % des primes accumulées sur 12 mois3.
Concurrence oblige, ce seuil maximal n’est cependant que rarement appliqué par les assureurs et les organismes financiers. Dans le cas d’un contrat en gestion libre, par exemple, les frais pour les versements oscillent généralement entre 1 % et 4,75 %. Compte tenu des niveaux actuels très bas de rémunération des fonds euros, ces frais d’entrée constituent néanmoins une barrière à l’ouverture d’un contrat d’assurance-vie pour de nombreux épargnants. Plusieurs années seront, en effet, requises pour compenser cette perte initiale. Une parade existe heureusement, puisque certaines offres d'assurance vie en ligne sont totalement dépourvues de frais de versement !
Bon à savoir : les frais de versement sont-ils négociables ?
Les banques, assureurs et conseillers en gestion de patrimoine laissent, le plus souvent, la porte ouverte à la négociation. Les taux affichés dans les notices des différents produits d’assurance-vie correspondent en réalité aux frais maximaux. Charge à l’investisseur de négocier un taux plus avantageux. Cette subtilité échappera certainement aux épargnants néophytes.
Des contrats qui évoluent peu
Vous souhaitez investir intelligemment ? Gardez à l’esprit que la plupart des contrats d’assurance-vie traditionnels vieillissent mal. En d’autres termes, les performances d’un contrat signé il y a plusieurs années, si ce n’est plusieurs décennies, sont généralement moins intéressantes que celles d’une offre plus récente.
La stratégie commerciale des banques reste, à ce titre, inchangée : booster la rémunération du fonds en euros les premières années, puis la diminuer progressivement au fil du temps. Toute l’attention pourra ainsi être portée sur de nouveaux produits d’épargne, plus en adéquation avec les pratiques et les besoins du moment. Pour les banques, le renouvellement fréquent des offres d’épargne constitue un excellent moyen de séduire une nouvelle clientèle, parfois au détriment des épargnants « historiques ».
Dans ces conditions, grande est la tentation de clôturer son vieux contrat pour profiter des avantages d’une offre plus récente. Pour que cette décision porte ses fruits, plusieurs critères devront être pris en compte : date d’ouverture du contrat d’assurance-vie, âge du titulaire, performances, etc.
Un faible nombre de supports disponibles
Pour les titulaires d’une assurance-vie, les Unités de Compte constituent un excellent moyen de diversifier et de dynamiser un placement. Contrairement à une croyance populaire, elles ne sont pas nécessairement composées intégralement d’actions. Une grande diversité règne. Les Unités de Compte peuvent ainsi prendre la forme :
- De titres financiers, à l’image des obligations et des actions ;
- De fonds de capital d’investissement (FCPR, FCI, FCPI, etc.) ;
- De parts d’organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) ;
- D’exchange-traded funds (ETF ou trackers) ;
- De fonds à formule ou produits structurés ;
- De parts de Société Civile de Placement Immobilier (SCPI).
Or, les contrats d’assurance-vie « grand public » n’exploitent pas toujours à bon escient ce potentiel de diversification. Le peu d’unités de compte disponibles, les frais d’arbitrage importants et les modes de gestion limités expliquent, en grande partie, le rendement moyen des offres proposées par les réseaux bancaires traditionnels.
Aujourd’hui, la presse spécialisée souligne la compétitivité des contrats d’assurance-vie en ligne. L’offre « Liberté Vie » de Meilleurtaux :
- Présente un rendement du fonds euros supérieur à la moyenne nationale ;
- Ne comporte aucuns frais d’entrée (sauf SCPI/FCPR) ;
- Propose plus de 680 unités de compte pour diversifier votre épargne ;
- Des options de gestion multiples (limitation des moins-values, sécurisation des plus-values, gestion pilotée, etc.)
Bon à savoir : existe-t-il des placements financiers écoresponsables ?
Depuis le 1er janvier 2022, les assureurs sont dans l’obligation de proposer dans leurs contrats d’assurance-vie au moins 3 Unités de Compte disposant d’un label de finance responsable. Le label d’État ISR correspond aux valeurs mobilières et immobilières répondant à des critères d’exigence environnementale. Les UC « vertes » et « solidaires » renvoient aux investissements contribuant activement à la transition écologique ou au financement d’entreprises investies de missions sociales.
Un atout : le conseiller, aussi présent chez Meilleurtaux
Diversité des actifs, frais d’entrée réduits, simplicité de souscription : les courtiers en ligne ont généralement l’avantage sur les banques traditionnelles lorsqu’il est question d’assurance-vie. Pourtant, les établissements bancaires accaparent aujourd’hui encore la majorité des clients. Cette captation s’explique, en grande partie, par le rapport privilégié créé par les banques avec les épargnants via la gestion de leur compte courant, de leur épargne de précaution ou de leur crédit immobilier. Disposer d’un conseiller personnel est rassurant lorsque l’on souhaite placer son argent.
Ces dernières années, les lignes ont cependant bougé dans le monde de l’assurance. Aujourd’hui, nombreux sont les courtiers en ligne proposant à leurs clients de profiter des conseils d’un interlocuteur privilégié. Les tarifs pratiqués sont généralement plus compétitifs que ceux proposés par les banques classiques.
L’assurance-vie vous intéresse ? Votre conseiller Meilleurtaux vous aidera à bien définir la répartition de votre investissement entre fonds en euros et Unités de Compte. Si vous souhaitez bénéficier d’un rendement optimum, vous aurez également l’opportunité de confier la gestion de votre portefeuille à un intermédiaire professionnel. Géré par un comité stratégique d’investissement bâti autour de Marc Fiorentino, votre mandat suivra les grandes recommandations que vous aurez préconisées. 4 profils de gestion sont aujourd’hui proposés : Prudent - Équilibré - Dynamique - Offensif.
Questions fréquentes sur les assurance vie des banques
Quel est le montant minimum pour ouvrir une assurance-vie ?
Contrairement à une idée largement répandue, l’assurance-vie n’est pas réservée à une élite financière. Vous n’avez pas nécessairement à investir une somme importante. Un versement initial de 500 euros vous permettra ainsi d’accéder à d’excellents contrats. Chez certaines banques, le ticket d’entrée est plus onéreux. Plusieurs milliers d’euros peuvent ainsi être exigés pour profiter d’offres « haut de gamme ». Un conseil ? Toutes les offres d’assurance-vie ne se valent pas. Si vous souhaitez profiter des conditions les plus avantageuses, faites jouer la concurrence et étudiez les contrats des assureurs et des courtiers en ligne.
Quels sont les frais d’entrée pour une assurance-vie de banque ?
L’ouverture d’un contrat d’assurance-vie auprès d’une banque entraîne souvent des frais, généralement regroupés sous les appellations « frais de dossier » ou « frais d’adhésion ». Prévoyez de dépenser plusieurs dizaines d’euros si vous ouvrez votre contrat auprès d’un établissement bancaire physique. Des frais de versement viendront s’ajouter à chaque fois que vous alimenterez votre compte. Une banque prélève entre 1 % et 4,75 % sur chaque versement effectué par l’épargnant. Les offres en ligne permettent de s’affranchir de ces frais.
Est-ce le bon moment pour ouvrir une assurance-vie ?
Malgré un taux d’intérêt stagnant depuis plusieurs années à un niveau historiquement bas, une hausse du rendement est prévue pour 2022. Dans ces conditions, l’ouverture d’un contrat d’assurance-vie est encouragée. C’est d’autant plus vrai que les réformes récentes de la flat tax améliorent de façon notable la fiscalité des contrats âgés de moins de 8 ans.