Vous souhaitez faire fructifier votre épargne ? En raison de sa fiscalité avantageuse, l’assurance-vie est l’un des produits financiers les plus performants pour financer un projet de moyen terme, sécuriser sa retraite ou préparer un héritage. Voici comment et pourquoi souscrire un contrat d’assurance-vie.
Qui peut souscrire une assurance-vie ?
Toute personne physique est en droit d’ouvrir un contrat d’assurance-vie. La législation ne prévoit, en effet, aucune limite d’âge minimum ou maximum à respecter. Ces placements sont également ouverts aux personnes sous protection juridique.
Dans les faits, souscrire un contrat d’assurance-vie est possible dans ces conditions :
- Avoir la capacité juridique de signer un contrat. Les mineurs non émancipés et les adultes sous tutelle/curatelle n’ont donc pas la possibilité d’ouvrir seuls une assurance-vie.
- Prendre en compte les limites d’âge imposées par les assureurs. Certaines compagnies refusent aux personnes âgées d’un certain âge de souscrire un contrat d’assurance-vie. Le seuil est souvent fixé à 85 ans. Mais ce n’est pas le cas de tous les organismes.
- Remplir le plus sincèrement possible le questionnaire médical délivré par l’assureur.
- Le cas échéant, payer les primes définies par le contrat. Les assurances-vie imposant à l’assuré d’effectuer des versements réguliers sont aujourd’hui rares. Il n’est pas conseillé de signer un contrat de ce genre.
Vous souhaitez protéger l’avenir financier de votre enfant ? Sachez qu’il est possible de souscrire une assurance-vie au nom d’une personne mineure. Si le futur assuré a plus de 12 ans, il suffira d’obtenir l’accord d’un des deux parents au moins.
Quand souscrire un contrat d’assurance-vie ?
Si vous envisagez d’ouvrir une assurance-vie, c’est que vous disposez d’une épargne suffisante pour commencer à sécuriser votre avenir. Ne perdez pas votre temps à réfléchir si le moment est adéquat pour souscrire votre contrat. En matière d’assurance-vie, la règle est simple à comprendre : plus tôt vous ouvrirez votre contrat, meilleur ce sera !
En effet, l’assurance-vie doit être considérée comme un placement de moyen terme et de long terme. Vous tirerez pleinement parti de sa fiscalité avantageuse au bout de 8 ans. Dans le cas d’un retrait partiel de votre argent, vous bénéficierez alors d’un abattement annuel de 4 600 € sur les intérêts produits par votre assurance-vie1. Si vous êtes marié ou pacsé, le montant de cette déduction fiscale sera doublé, pour attendre 9 200 €.
Les contrats d’assurance-vie âgés de moins de 8 ans bénéficient d’une fiscalité moins avantageuse. Pour autant, cela ne signifie pas qu’elle est défavorable !
Pourquoi souscrire une assurance-vie ?
La popularité de l’assurance-vie auprès des épargnants français s’explique par les nombreux avantages qu’elle procure. Voici les principaux d’entre eux :
Un portefeuille d’actifs variés
L’assurance-vie vous permettra de faire fructifier votre argent en fonction de la stratégie d’investissement qui vous convient le plus. Si votre profil est défensif, les contrats monosupports sont faits pour vous. Si votre profil est plus offensif, les contrats multisupports sont tout indiqués !
- Les contrats monosupports : le capital de l’assuré est alors placé sur un fonds en euros, composé d’actifs peu risqués. Ces actifs correspondent le plus souvent à des obligations, autrement dit à des dettes émises par des entreprises très bien cotées, des États ou des établissements financiers. L’un des grands avantages de ce type de contrat ? Sa garantie en capital. Grâce à elle, vous ne pourrez pas perdre votre investissement initial.
- Les contrats multisupports : le capital est à la fois placé sur un fonds en euros, mais également sur des unités de compte. Les UC regroupent des actifs potentiellement performants, mais également plus risqués. Les actions, les SCI et SCPI, les SICAV, les ETF et les FCP font partie de ce portefeuille d’investissements. Avec ce type de contrat d’assurance-vie, il existe une probabilité de perte en capital.
Une fiscalité avantageuse
Comme expliqué plus haut dans l’article, la fiscalité applicable en assurance-vie est performante. Ce qu’il faut retenir ?
- Seuls les intérêts générés par le capital sont fiscalisés. L’argent que vous placez sur le compte ne fera donc l’objet d’aucune taxation.
- Les intérêts ne sont fiscalisés qu’à leur sortie, c’est-à-dire lorsque vous décidez de retirer tout ou une partie de votre argent.
- L’administration fiscale vous laisse la possibilité de choisir le mode d’imposition. Les gains générés pourront ainsi :
- Intégrer l’assiette de l’impôt sur le revenu ;
- Faire l’objet d’un prélèvement forfaitaire (PFL ou PFU). Son taux dépendra de l’ancienneté du contrat et de la date de versement des primes. Le prélèvement forfaitaire peut s’avérer avantageux pour les épargnants disposant d’un revenu fiscal de référence élevé. C’est particulièrement vrai pour les assurances-vie dont l’ancienneté dépasse 8 ans.
- Quel que soit le mode d’imposition, des prélèvements sociaux à hauteur de 17,2 % s’appliquent.
Un excellent outil de transmission de patrimoine
L’assurance-vie est l’un des outils disponibles pour les épargnants souhaitant préparer leur héritage dans les meilleures conditions. À l’ouverture de votre contrat, l’assureur vous demandera de désigner le ou les bénéficiaires de votre assurance, c’est-à-dire les personnes à qui seraient légués les capitaux si vous deviez disparaître prématurément. Plusieurs cas de figure peuvent se présenter :
- Si le bénéficiaire est votre conjoint ou votre partenaire pacsé, le capital ne fera l’objet d’aucun droit de succession. En d’autres termes, l’argent ne sera pas taxé par l’État.
- Pour les autres bénéficiaires, le régime fiscal dépendra de l’âge de l’assuré lors des versements :
- Pour les primes versées avant 70 ans, abattement maximal de 152 500 € par bénéficiaire. La part taxable du capital sera ensuite ponctionnée à hauteur de 20 % ;
- Pour les primes versées après 70 ans, abattement unique de 30 500 €, à partager entre tous les bénéficiaires. Au-delà, le capital intègre l’actif successoral, à l’exception des intérêts capitalisés.
Les étapes importantes pour souscrire une assurance-vie
Certaines grandes étapes devront nécessairement être respectées lors de l’ouverture de votre contrat d’assurance-vie. Ces trois facteurs nous semblent particulièrement importants :
- Les bénéficiaires : la clause bénéficiaire désigne le ou les personnes qui recevront l’argent placé sur l’assurance-vie en cas de décès de l’assuré. La désignation est libre. Elle peut se faire par l’un des 3 moyens suivants : par mention dans le contrat d’assurance, par lettre recommandée à l’assureur ou par testament. La clause bénéficiaire n’est pas définitive. Il est possible de la modifier à tout moment en rédigeant un avenant. Il est fortement recommandé de désigner plusieurs rangs de bénéficiaires. En cas de décès des membres du premier rang, le capital de l’assurance-vie reviendra aux personnes appartenant au deuxième rang.
- Le mode de gestion : les meilleurs contrats d’assurance-vie laissent aux clients la possibilité de choisir leur mode de gestion.
- La gestion libre : l’épargnant gère lui-même ses placements, en fonction de sa connaissance des marchés financiers. Ce mode de gestion est proposé par défaut dans les contrats d’assurance-vie monosupports. En multisupport, il conviendra très bien aux investisseurs expérimentés.
- La gestion profilée : lors de l’ouverture du contrat, un professionnel décide au nom de l’épargnant sur quels produits investir. Le profil de risque de l’assuré ainsi que ses objectifs sont pris en considération. Charge ensuite à l’épargnant de faire vivre son contrat, en réallouant ses actifs et en réalisant les arbitrages.
- La gestion déléguée : un professionnel gère le contrat d’assurance-vie de l’épargnant contre rémunération. Le mandat peut être signé avec un gestionnaire privé spécialisé dans la gestion d’actifs, un cabinet d’asset management, une banque ou un assureur. Ce mode de gestion est adapté aux investisseurs manquant de temps ou de connaissances pour réaliser eux-mêmes leurs arbitrages.
- Les frais : les frais associés aux contrats d’assurance-vie ne sont pas similaires chez tous les organismes. Tenez-en compte avant de signer votre contrat, au risque de perdre en rendement. Aujourd’hui, les offres en ligne présentent les taux les plus intéressants.
Questions fréquentes sur la souscription d'assurance-vie
Quel est le montant minimum pour souscrire une assurance-vie ?
En théorie, il n’existe aucun montant minimum à respecter pour souscrire une assurance-vie. Dans les faits, l’ouverture du contrat est souvent associée au versement d’une première prime. Chez Meilleurtaux, les offres « Liberté Vie », « Placement Vie » et « Allocation Vie » sont accessibles à partir de 1 000 €.
Est-ce que c’est intéressant d’avoir une assurance-vie ?
Bien entendu ! L’assurance-vie n’est pas le placement financier préféré des Français pour rien ! Flexible et très avantageuse fiscalement, elle constitue un outil privilégié pour quiconque souhaiterait faire fructifier son épargne, financer un projet personnel ou préparer sereinement sa retraite. L’assurance-vie est également très intéressante dans le cadre de l’héritage.
Quels sont les inconvénients de l’assurance-vie ?
Le principal risque de l’assurance est la perte de capital. Dans un contrat multisupport, l’argent est, en effet, placé sur un fonds en euros sécurisé, mais également sur des unités de compte. Avec ces dernières, il n’existe aucune garantie sur capital. Vous pouvez néanmoins limiter les risques en sollicitant les conseils de votre conseiller Meilleurtaux ou en confiant la gestion de votre assurance à un professionnel. Par ailleurs, n’oubliez pas que le capital des contrats monosupports est garanti.