Le plan d’épargne retraite continue de séduire

Les solutions pour compléter ses revenus à la retraite sont nombreuses et variées. Malgré la concurrence de nouveaux produits, le plan d’épargne retraite (PER) reste un choix privilégié par les Français. Qu’il soit souscrit à titre individuel ou collectif, il séduit un large public soucieux de se constituer un capital ou une rente pour financer ses vieux jours et s’assurer un niveau de vie confortable.

Une solution d’épargne qui a le vent en poupe

ImportantLe PER offre la possibilité de placer de l’argent sur différents supports, permettant ainsi de diversifier son épargne et de profiter de rendements intéressants.

D’après les chiffres dévoilés par le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, son encours s’est élevé à 108,8 Mds € à la fin du premier trimestre 2024.

Par ailleurs, entre le 1er janvier et le 30 mars 2024, 400 000 personnes ont procédé à la souscription de ce produit d’épargne, pour un encours total supplémentaire de 6 Mds €.

Il convient de préciser que les données publiées par Bercy proviennent de différents acteurs spécialisés dans la vente de PER.

Les épargnants privilégient les contrats individuels

Le PER se décline en trois principales versions :

• le PER d’entreprise obligatoire que l’employeur doit mettre en place pour chaque salarié ;
• le PER d’entreprise collectif proposé par l’employeur et auquel les salariés peuvent adhérer volontairement ;
• le PER individuel, souscrit par le salarié à titre personnel.

Si la hausse concerne toutes les catégories, les PER individuels tiennent la plus haute marche du podium en ce qui concerne le volume des encours avec 63,3 Mds €, soit plus de la moitié (58,2 %). Cette progression est en majorité soutenue par les nouvelles souscriptions (environ un contrat sur deux) et par les transferts d’anciens produits.

Par ailleurs, la loi Industrie verte va commencer à être appliquée en octobre 2024.

D’après Bercy, elle jouera un rôle essentiel dans l’augmentation du financement de l’économie réelle par les plans épargne retraite, notamment par les contrats en gestion pilotée par horizon.

Les grilles de gestion revues et corrigées vont en effet affecter une portion des sommes qui alimentent les comptes vers des actifs non cotés.