Un jeune couple organise une rencontre avec l'agent d'assurance pour planifier son argent.

    Tandis que l’assurance-vie est largement connue du grand public, le contrat de capitalisation l’est bien moins. Ces deux placements présentent pourtant de nombreux points communs. Les différences sont également notables et à prendre en compte pour optimiser une épargne.

    Des supports et une fiscalité similaires

    Les principaux points communs de l’assurance-vie et du contrat de capitalisation concernent les supports. Les deux contrats peuvent ainsi être positionnés sur les fonds en euros pour les épargnants en quête de sécurité et qui souhaitent bénéficier de l’effet cliquet. Il est également possible de s’orienter vers les unités de compte pour profiter du dynamisme du marché, avec les mêmes risques de perte de capital.

    Pour plus d’équilibre, le choix du multisupports est conseillé.

    En outre, les règles fiscales appliquées aux deux produits financiers sont très proches, puisque seuls les intérêts et les plus-values générées sont imposables. De plus, après huit ans après l’ouverture de contrat, les détenteurs bénéficient d’un abattement annuel de 4 600 euros sur ces gains au moment de déclarer l’impôt sur le revenu. Les deux placements sont soumis aux prélèvements sociaux. En cas de sortie en rente viagère, la part imposable diminue en fonction de l’âge du bénéficiaire.

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    La transmission : la grande différence entre les deux placements

    ImportantEn cas de décès du souscripteur et si aucune sortie (capital, rente, mixte) n’est opérée, l’assurance-vie est automatiquement attribuée aux bénéficiaires désignés.

    Le contrat est alors considéré comme dénoué et il n’est plus possible de l’alimenter. Il n’entre pas en compte dans le calcul des droits de succession et dispose par ailleurs d’un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire. L’assurance-vie est un produit parfaitement adapté pour optimiser le legs d’un patrimoine financier.

    ImportantEn ce qui concerne le contrat de capitalisation, la mort du souscripteur n’entraîne pas son dénouement, sauf si l’héritier le réclame.

    Il sera transmis aux bénéficiaires, qui pourront continuer de l’alimenter ou d’en sortir. À la différence de l’assurance-vie, il est pris en compte dans le calcul des droits de succession. Il est plus intéressant de le transmettre par donation au vivant du souscripteur. En effet, le contrat jouit d’un abattement de 100 000 euros pour chaque période de 15 ans.

    À retenir
    • L’assurance-vie et le contrat de capitalisation se basent sur les mêmes types de support et sont imposés de manière similaire.
    • La différence est caractérisée au niveau de la transmission.
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    Écrit par
    Rédaction meilleurtaux Placement

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