L’investissement dans les fonds non cotés progresse sous l’impulsion de la Loi Industrie verte

De plus en plus de contrats d’assurance vie proposent désormais d’investir dans des fonds non cotés. Cette tendance a été favorisée par la loi Industrie verte qui contraint les assureurs à intégrer ces actifs dans leur gamme d’unités de compte, lorsque l’épargnant opte pour la gestion mandatée.

Qu’est-ce qu’on entend investir dans le non coté?

Le plus souvent, investir dans le non coté signifie acheter directement des actions d’une société non cotée en Bourse. Plus connue sous l’appellation de private equity, ce type de placement considéré comme étant risqué, vise à soutenir le développement des ETI, PME et TPE, et de ce fait de l’économie réelle.

Dans d’autres cas, le titulaire du contrat d’assurance vie joue le rôle de prêteur. Le capital et les intérêts générés sont alors remboursés sur une durée fixée à l’avance. Il est également possible d’investir dans des infrastructures afin de diversifier la composition de son portefeuille.

En principe, les fonds non cotés prennent souvent la forme d’un FCPR de capitalisation (acquisition directe des actions des entreprises non cotées), ou de rendement (achat d’obligations de sociétés non cotées).

Pour notre part, en plus de ces deux catégories de fonds, nous avons mis en place une plateforme d’investissement permettant d’accéder à des actifs non cotés sélectionnés par l’un de nos experts (Deal Club). Il s’agit d’opérations exclusives de levée de fonds pour le compte d’entreprises françaises et européennes de croissance et rentables.

Important Il convient toutefois de noter que le risque de perte en capital est élevé dans tous les cas, et il faut prévoir un horizon de placement à long terme (plus de 8 ans) pour assurer la rentabilité du placement.

Est-il opportun d’investir dans ce type de support ?

D’après les spécialistes du secteur,

L’investissement dans le non coté pourrait être rémunérateur, mais le titulaire du contrat ne bénéficie d’aucune garantie, aussi bien pour le capital que pour la performance des entreprises.

Par ailleurs, dans ce contexte économique peu favorable, ces actifs sont facilement accessibles, car les valeurs des sociétés se déprécient.