Quelques dispositifs peu connus pour faire progresser sa pension de retraite

    En raison des évolutions réglementaires successives, les Français appréhendent la baisse de leur pouvoir d’achat à la retraite. Heureusement, il existe un certain nombre d’astuces permettant d’améliorer le montant de sa pension (et de ses revenus), après l’arrêt de l’activité professionnelle.

    Les majorations de durée d’assurance et de pension

    La réforme des retraites prévoit l’ajout systématique de 8 trimestres à la durée d’assurance des femmes ayant eu leurs enfants avant 2010, y compris ceux qui sont décédés avant leur 4 ans. Il convient de souligner que si la mère s’est éteinte alors que leur progéniture est encore mineure, le père peut prétendre à 4 trimestres supplémentaires (majoration d’éducation), s’il s’est occupé seul de ses enfants de moins de 4 ans.

    D’autre part, les parents de 3 enfants et plus ont droit à une augmentation de 10 % de la pension de retraite. Chaque époux peut en bénéficier s’il ou elle est assurée. Celui ou celle qui a élevé les enfants de son conjoint pendant 9 ans minimum avant leur 16 ans peut également y prétendre. En revanche, pour les enfants d’un partenaire de Pacs ou d’un concubin, la majoration n’est octroyée que si l’actif peut justifier que ces derniers ont été à sa charge personnelle.

    Autre stratégie à adopter : la constitution d’une épargne via un PER afin de pouvoir disposer des revenus complémentaires après le départ à la retraite.

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    Les surcotes liées au taux plein et pour les parents nés à partir de 1964

    Le taux plein concerne ceux qui continuent de travailler après avoir atteint l’âge légal de départ imposé par leur génération, et acquis le nombre de trimestres exigés. Le taux de la surcote associée à ce dispositif est de 1,25 % par trimestre civil supplémentaire, soit 5 % pour une année d’activité, et 10 % pour 2 ans.

    L’autre mesure cible les parents, nés à partir de 1964 (en particulier les mères de famille qui devront cotiser plus longtemps suite à l’application de la réforme). En effet, le report progressif de l’âge légal de départ leur fait perdre une partie ou la totalité des trimestres de majoration de la durée d’assurance.

    L’ajout gratuit de 5 années dans la durée d’assurance pour cause de chômage involontaire en fin de carrière

    Les périodes de chômage involontaires peuvent être prises en compte dans la durée d’assurance si la personne a été inscrite à France Travail pendant tout ce temps. Elle a droit à l’ajout gratuit de 5 années, même si aucune indemnité ne lui a été versée. Néanmoins, seuls ceux qui ont cotisé pendant au moins 20 ans et qui ne relèvent pas d’un autre régime d’assurance vieillesse sont éligibles.

    Cette surcote est limitée à un an si cette période est consécutive à une phase indemnisée, et si l’intéressé a moins de 55 ans à la fin de l’indemnisation.

    La validation d’une période d’expatriation

    Celle-ci peut être intégrée dans la durée d’assurance si l’activité a eu lieu dans un État de l’espace économique européen ou un pays ayant signé une convention avec la France.

    A retenir
    • Il est possible d’augmenter le montant de la retraite grâce à la majoration de durée d’assurance et celle de la pension accordée aux mères et pères de famille
    • La surcote après l’obtention du taux plein, les périodes de chômage involontaire et d’expatriation permettent également d’améliorer la retraite
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    Rédaction meilleurtaux Placement

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