Les députés ont validé de justesse le budget de la Sécu 2026, qui prévoit une hausse de la CSG à 10,6% sur une partie des revenus de l’épargne, afin de financer la contribution financière pour l’autonomie.
Ce qui change pour la fiscalité de l’épargne
Le projet de budget de la Sécurité sociale 2026, adopté par les députés, introduit une contribution financière pour l’autonomie (CFA). Concrètement, la CSG sur certains revenus du patrimoine et produits financiers passerait de 9,2% à 10,6%, soit +1,4 point, pour soutenir les recrutements en EHPAD et améliorer leur situation financière.
Produits concernés par le relèvement
La hausse de CSG viserait une partie des placements financiers. Seraient notamment concernés :
- les intérêts des comptes à terme ;
- les intérêts des livrets bancaires ;
- les intérêts des comptes courants rémunérés ;
- les revenus des comptes-titres ;
- les revenus des PEA.
Ceux qui restent protégés
À l’inverse, plusieurs revenus du capital continueraient d’être soumis au taux actuel de 9,2%. « Les revenus tirés de la location sous toutes ses formes ne sont pas touchés, tous les revenus fonciers sont exclus, tous les revenus issus des contrats d'assurance vie sont exclus, toutes les plus-values immobilières sont exclues », expliquait jeudi dernier la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin (cité par MoneyVox), citant également « les intérêts et les primes des PEL » et « celles des plans d'épargne populaire ». « Nous préservons toute l'épargne populaire », résumait-elle.
- CSG portée de 9,2% à 10,6% sur certains revenus financiers.
- Assurance vie, PEL, PEP, revenus fonciers et plus-values immobilières exclus.
- Mesure liée à la création de la CFA pour soutenir les EHPAD.
- Produits visés: comptes à terme, livrets bancaires, comptes courants rémunérés, comptes-titres, PEA.
