Au premier trimestre 2019, le Livret A a collecté 8 milliards d'euros, contre 6,37 milliards d'euros l'an dernier. En ajoutant le LDDS, les Français disposent d'un peu plus de 400 milliards d'euros sur ces deux livrets. Pourtant, alors que le taux net de 0,75% ne protège plus de l'inflation, le seul intérêt du Livret A est sa très grande liquidité. Combien faut-il donc mettre dans cette épargne de très court terme ?
Rendement inférieur à l'inflation
Alors que les Français épargnent toujours plus chaque mois dans le Livret A, les mauvaises nouvelles s'accumulent sur son rendement. Il faut dire que le nouveau gouvernement n'est pas le plus grand fan du Livret A. Il souhaite en effet réorienter l'épargne des Français vers des placements plus " productifs " comme les actions ou les unités de compte des contrats d'assurance-vie. Fin décembre, il a ainsi décidé de bloquer son rendement à 0,75 % jusqu'en 2020. Pourtant, selon la formule de calcul, qui prend en compte les taux et l'inflation qui monte depuis quelques mois, le taux théorique aurait dû sortir à 1,25 %.
Le gouvernement n'a donc pas suivi la formule de calcul. À 0,75 %, la rémunération " réelle " (corrigée de l'inflation) du Livret A est de 0,35 %. L'État a même fait pire en bloquant la rémunération pendant 2 ans. Et alors que les taux et l'inflation semblent prendre une pente ascendante.
Pourtant, vous continuez à bourrer ce placement qui pourtant vous fait perdre de l'argent puisqu'il rapporte moins que l'inflation... Il est temps que vous parliez à un conseiller Meilleurtaux Placement, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans la gestion de votre argent.
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Formule de calcul et taux plancher
Depuis 2004 le taux d'intérêt théorique du Livret A est calculé selon une formule automatique qui prend en compte les taux et l'inflation, pour protéger les épargnants d'une hausse des prix. Toutefois, la Banque de France et le gouvernement, qui fixent le taux du Livret A, ont toujours eu la possibilité de déroger à cette formule pour raisons politiques.
On a vu par exemple le gouvernement de François Hollande maintenir un niveau de taux plus élevé que ce que préconisait la formule, pour éviter la grogne des épargnants quelques mois après avoir décidé de porter le plafond du Livret A de 15300 euros à 22950 euros ce qui a provoqué une forte hausse des versements dans le livret.
Le gouvernement d'Emmanuel Macron lui n'aime pas le Livret A. Il n'a pas donc suivi la formule qui aurait conduit à une hausse du rendement du livret contraire à sa volonté de réorienter l'épargne vers le financement de l'économie.
Cette semaine, le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire a indiqué vouloir simplifier la méthode de calcul du taux du livret A. Plus important, il prévoit de fixer un plancher de rémunération, au taux de 0,5%. " pour garantir aux millions d'épargnants qui ont un livret A que [...] la rémunération ne baissera jamais en dessous de 0,5%. " On notera quand même que jamais durant ses 200 ans d'existence, le Livret n'est descendu aussi bas. Il faudrait pour cela que l'inflation et les taux de marché chutent nettement et durablement. Dans une période où les taux semblent plutôt prêts à prendre la pente ascendante, une telle précaution s'apparente plutôt à un effet d'annonce.
De plus, alors que dans la formule actuelle, il est prévu que l'inflation soit le seul critère retenu si cela se révèle plus favorable aux épargnants, cette notion disparaîtrait avec la réforme, remplacée donc par le plancher de 0,5 %
Combien faut-il détenir dans un Livret A ?
Puisqu'il ne rapporte presque plus rien, le seul intérêt du Livret A est sa grande liquidité : La disponibilité est quasi-immédiate alors que sur d'autres placements comme l'assurance-vie, il faut attendre généralement quelques jours pour voir les fonds sur votre compte.
Un " décalage " de quelques jours qui ne peut expliquer l'engouement des Français pour le Livret A. Toujours justifie-t-il de placer quelques économies dans le livret, des économies que l'on pourrait avoir besoin du jour au lendemain, une " épargne de précaution ".
À combien évaluer cette " épargne de précaution ?"
Cela dépend de chaque profil et notamment si vous êtes particulièrement dépensier, ou si vous êtes tellement risquophobe que vous ne pouvez pas vous permettre de bloquer une épargne plus d'un jour.
Faites d'abord votre budget, et regardez ce qu'il vous reste à la fin du mois. Plus ce montant est élevé, moins vous avez besoin d'une épargne de précaution.
Si personne n'a jamais livré de règle pour définir le montant à y consacrer, nous conseillons d'y stocker environ 6 mois de salaire, un peu plus si vous êtes très risquophobe, un peu moins si vous avez de très hauts revenus et un budget largement équilibré
Une chose est certaine, le montant constaté dans chaque livret A est très peu souvent adapté à la réalité du besoin de l'épargnant. Parfois sous-estimé, mais le plus souvent largement sur-estimé.
Le PEL, la bonne alternative ?
Au delà du LDD (même rémunération que le Livret A) ou le LEP (rémunération de 1,25 % mais jusqu'à 7700 ? et ouvert uniquement aux personnes à revenus modestes), le PEL (plan d'épargne logement) est souvent cité comme une alternative au Livret A.
C'est un plan qui vous permet d'obtenir des intérêts et, sous conditions, un prêt immobilier. Mais ce plan ne se révèle pas du tout adapté pour votre épargne de précaution et même votre épargne en général :
- - Le taux de rémunération, fixé à l'ouverture du plan, est de 1% pour les plans ouverts depuis le 1er août 2016. Soit 0,828 % net de prélèvements sociaux
- - Avant 2018, les intérêts du PEL étaient exonérés d'IR sur le revenu pendant 12 ans. Depuis 2018, les intérêts des nouveaux PEL sont entièrement fiscalisés
- - Aucun retrait partiel n'est possible. Pour une clôture avant deux ans, la rémunération est corrigée (à 0,5%).
- - Le plan exige un minimum de versement de 270 euros par trimestre.
- - Pour ceux qui envisageraient une acquisition immobilière dans quelques années, le PEL peut sembler attractif de premier abord, mais le taux d'emprunt offert par le plan est de 2,2 %. Sur 15 ans les taux du marché se situent entre 1,05% et 2,56 % (Source Empruntis, avril 2017).
Par contre, la particularité d'un PEL est que son taux est fixé au moment de l'ouverture, et n'évolue plus ensuite. Ainsi, des plans ouverts il y a quelques années peuvent se révéler très avantageux, d'autant que les PEL ouverts avant 2018 ne sont pas soumis à l'impôt sur le revenu jusqu'à la douzième année.
Un PEL ouvert fin 1983, soumis à la flat tax de 30%, rapporte aujourd'hui 4.4% et peut donc être conservé. Un PEL ouvert en 2001 rapporte 2.29% ce qui n'est pas mal non plus, alors qu'un PEL ouvert en 2014 rapporte 2.07% net jusqu'à sa douzième année
L'assurance-vie, l'alternative et le complément
En 2018, le rendement moyen des fonds en euros des contrats d'assurance vie a été de 1,8%* (Source FFSA). Même sans les avantages fiscaux à 8 ans, et si on paye la flat tax de 30 %, on se retrouve avec un rendement net de 1,26 %, donc supérieur à ce qu'on obtient sur tous les livrets réglementés.
À savoir : Sur Meilleurtaux Placement Vie, le fonds en euros Suravenir Opportunités a servi en 2018 un rendement de 2,80*% nets de frais de gestion. Le fonds Suravenir Rendement, également disponible sur Meilleurtaux Placement Vie, a servi quand a lui un rendement de 2*% net en 2017.
A noter qu'afin de préserver cette performance, chaque nouveau versement sur le fonds Suravenir Opportunités doit comporter 40% minimum en unités de compte. Les unités de compte constituent d'ailleurs un potentiel de performance, à condition d'être prêt à ajouter une dose de risque, dans la mesure où elles ne garantissent pas le capital versé. S'agissant du fonds en euros Suravenir Rendement, depuis le 30 janvier 2019, tout versement supérieur ou égal à 500 000 ? doit être investi à 30% minimum en Unités de Compte
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Ces performances ne se font pas au détriment de la liquidité. En effet les sommes investies dans l'assurance-vie sont toujours disponibles. Vous pouvez faire des retraits partiels ou total à n'importe quel moment, et récupérer vos fonds en quelques jours. Vous pensiez que l'assurance-vie était bloquée 8 ans ? Les huit années, c'est pour bénéficier d'une fiscalité plus douce et notamment d'un abattement annuel de 4 600 euros pour un célibataire ou de 9 200 euros pour un couple marié ou pacsé, qui s'appliquent sur la part de gains retirés.
L'assurance-vie présente d'autres avantages, comme par exemple celui de diminuer les droits de succession en désignant le ou les bénéficiaires en cas de décès qui bénéficieront d'un abattement sur les sommes transmises via l'assurance-vie.
L'assurance vie permet aussi de diversifier. À l'heure où les rendements nets des placements sans risque peinent à se maintenir au dessus des 1 %, les épargnants qui veulent maintenir une rentabilité de leurs placements autour des 4-5 % doivent diversifier. Avec des placements réputés rentables sur le long terme comme l'immobilier ou les actions. L'assurance-vie permet d'investir, outre sur le fonds en euros, sur un grand nombre de supports comme des fonds actions, des fonds patrimoniaux ou encore de l'immobilier via des SCPI (Société Civiles de Placement dans l'Immobilier).
Au final, pour votre épargne de précaution, vous avez besoin d'un Livret A. Mais pour vos placements à un peu plus long terme, l'assurance-vie est le parfait complément. Liquide, plus rentable et avantageux fiscalement
Le contrat Meilleurtaux Placement Vie est sans frais d'entrée et offre des frais de gestion au plus bas (0,6%), deux fonds en euros performants, une architecture ouverte (plus de 680 supports) pour investir sur les marchés financiers ou en immobilier.
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Et l'immobilier dans tout ça ?
L'investissement dans l'immobilier présente presque toutes les caractéristiques contraires au Livret A. Pas ou peu liquide, coûteux en frais d'acquisition, il n'est bien sûr pas du tout adapté à une épargne de précaution à court terme. Mais beaucoup plus rentable que le Livret A et les autres placements monétaires, pour un risque jugé relativement faible, il correspond parfaitement aux investisseurs qui, au delà de l'épargne financière liquide placé en Livret A et en assurance-vie, cherchent un placement performant à long terme. Selon le baromètre Perial-Ifop l'investissement immobilier demeure une valeur sûre pour 40% des sondés, juste après l'assurance-vie (50%).
Trois inconvénients néanmoins :
1. Un investissement lourd :
Plusieurs dizaines de milliers d'euros sont nécessaires pour investir dans un bien en direct.
2. Des soucis de gestion :
Qui dit immobilier locatif en direct, dit recherche de locataire, entretien du bien, gestion des problèmes avec le locataire, vacances, etc...
Mais pour investir en immobilier pour une mise de départ faible et sans les souci de gestion, vous pouvez investir dans une SCPI (société civile de placement immobilier) qui collecte des fonds auprès d'épargnants pour constituer un portefeuille composé uniquement d'immobiliers tels que des logements, des murs de magasins, des bureaux ou encore des entrepôts. Une part correspond généralement à quelques centaines d'euros. L'associé reçoit régulièrement des revenus, correspondant aux loyers des biens appartenant à la SCPI.
3. La fiscalité :
Contrairement au livret A ou à l'assurance-vie, l'investissement immobilier est particulièrement imposé. IFI, impôt foncier, revenus fonciers soumis à la TMI + prélèvements sociaux (pas de possibilité d'opter pour la flat tax) ce qui fait que l'impôt peut atteindre 62,2 % ! Heureusement, il existe des solutions pour minimiser l'impôt :
- Logez vos SCPI dans l'assurance-vie : Dans ce cas, ce n'est plus la fiscalité des revenus fonciers qui s'applique mais celle, très douce, de l'assurance-vie. >>Je découvre les SCPI dans l'assurance-vie
- Orientez-vous vers des SCPI européennes. Notamment si vous avez besoin de revenus immédiats. Par exemple une SCPI qui investit en Allemagne : Pas de prélèvement sociaux et les revenus distribués par la SCPI doivent être déclarés, mais bénéficieront d'un crédit d'impôt sur le taux moyen d'imposition ce qui viendra limiter la fiscalité française. Exemple : vous avez une tranche marginale à 41% et votre taux moyen d'impôt est de 35%. L'imposition globale portant sur les revenus de la SCPI sera de 6% !
- Si vous n'avez pas besoin de revenus immédiats, optez pour la SCPI en nue-propriété. Concrètement, sur un bien mis en location et démembré pendant 10 ans, le nu-propriétaire ne perçoit pas les revenus (c'est l'usufruitier qui les touche) jusqu'à ce qu'il récupère la pleine propriété au bout de 10 ans. Exemple : Vous achetiez sur 10 ans une nue-propriété égale à 65% de la pleine propriété. Vous savez d'ores et déjà que votre placement va passer de 65 à 100% en 10 ans. Soit une performance annuelle de 4,40%, net de fiscalité (pas d'IR ni prélèvements sociaux, pas d'IFI). >>Découvrez nos SCPI en nue-propriété
- Investissez dans une résidence étudiante. Demande croissante, revenus réguliers et garantis, pas de gestion locative, et surtout avec un dispositif fiscal très avantageux : l'administration fiscale considère que les locations meublées (dont les résidences étudiantes) ne génèrent pas de revenus fonciers, mais relèvent des règles des Bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Grâce au statut LMNP (loueur en meublé non professionnel), l'investisseur pourra bénéficier d'un avantageux régime fiscal permettant de générer des revenus locatifs non imposés durant de longues années, en particulier la possibilité de déduire de ses revenus locatifs l'amortissement du bien acquis.
Communication non contractuelle à caractère publicitaire.
*Taux net de frais annuels de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Pour accéder au fonds en euros Suravenir Opportunités, chaque versement doit comporter au minimum 40 % en Unités de Compte, lesquelles présentent un risque de perte en capital. Meilleurtaux Placement Vie est un contrat individuel d'assurance vie assuré par SURAVENIR, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital entièrement libéré de 440 000 000 euros. Société mixte régie par le Code des Assurances / Siren 330 033 127 RCS Brest. Siège social : 232 rue Général Paulet - BP 103 - 29802 Brest Cedex 9.
Les parts de SCPI de rendement sont des supports de placement à long terme (minimum 10 ans) et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques : - La baisse de la valeur du placement. Le capital investi dans une SCPI n'est pas garanti. La valeur de part d'une SCPI évolue dans le temps, en relation étroite avec l'état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse. - La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d'occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l'effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille de la SCPI.
- La liquidité. La SCPI n'étant pas un produit coté, elle présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l'évolution du marché de l'immobilier d'entreprise et du marché des parts de SCPI.