Pièces de monnaie en euros empilées les unes sur les autres dans différentes positions.

    En règle générale, quand une crise géopolitique ou des difficultés économiques surgissent, les marchés financiers se crispent. Les investisseurs sécurisent leur position et cela affecte les principaux indices boursiers. La Bourse de Paris se soustrait à cette logique en juillet, en grande partie grâce aux résultats impressionnants des entreprises du CAC 40.

    Après une reprise vigoureuse l’année dernière, l’économie mondiale a commencé à se gripper à l’automne, en raison de la crise de l’énergie et des tensions croissantes en Ukraine. La situation s’est aggravée fin février, quand la Russie a envahi son voisin. Depuis, les marchés européens et mondiaux fluctuent de manière imprévisible, alternant les épisodes de forte hausse et les corrections plus ou moins longues, comme celle qui touche le CAC 40 depuis le 17 août. Avant ce repli, l’indice phare de la place parisienne a connu un mois de juillet palpitant, marqué par la publication des bilans semestriels des poids lourds du CAC 40.

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    Les valeurs françaises épargnées par la crise

    Les détenteurs de PEA contenant des actifs de la Bourse de Paris ont le sourire ces dernières semaines. En cause,

    ImportantL’indice parisien profite de la faible exposition de l’économie française aux pays et régions qui souffrent le plus de la crise de l’énergie et de la guerre en Ukraine.

    À la différence de l’Allemagne, la France exporte peu en Russie et en Europe de l’Est, là où les conséquences du conflit ukrainien sont les plus fortes. Certes, la Chine – un autre pays touché par la crise – pèse de plus en plus lourd sur les exportations françaises. Néanmoins, l’Hexagone fait mieux que résister, ses débouchés à l’export étant plus diversifiés et plus nombreux.

    Le taux de chômage en France reste ainsi à un niveau faible, proche du plus bas de ces 15 dernières années. Même si l’inflation atteint 6 % en juillet, les voisins européens souffrent encore plus. En Estonie, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 22 % le mois dernier. La résilience de l’économie française semble rassurer les investisseurs.

    ImportantLes plus grandes valeurs financières du CAC40 continuent ainsi de progresser en juillet et jusqu’à la mi-août.

    Presque toutes les entreprises de l’indice parisien ont pris de la valeur cet été, dont :

    • Crédit Agricole (+12 %) ;
    • BNP Paribas (+8 %) ;
    • Renault (+27 %).

    Un premier semestre productif pour les compagnies du CAC 40

    La forte progression du CAC 40 (bourse française) en juillet n’est pas un hasard. Toutes les compagnies regroupées au sein de cet indice ont publié leurs résultats semestriels le mois dernier. Et les investisseurs semblent apprécier ce qu’ils ont vu. Dans l’industrie du luxe, LVMH, L’Oréal, Kering et Hermès annoncent tous des résultats opérationnels en forte hausse. Leurs profits ont même augmenté plus vite que leurs chiffres d’affaires entre janvier et juin. Cela signifie tout simplement que les acteurs du luxe sont parvenus à améliorer leur rentabilité, en dépit d’un contexte économique et géopolitique délicat.

    Au total, les entreprises du CAC 40 ont dégagé plus de 70 milliards d’euros de bénéfices au premier semestre. Cela représente une hausse de 24 % en un an, ces mêmes groupes ayant réalisé 58,8 milliards de plus-values entre janvier et juin 2021. Vinci (+178 %), Engie (+113 %), STMicroelectronics (+108 %) et Safran (99 %) affichent la plus forte progression de leurs profits. Carrefour, Danone, Bouygues et Airbus font partie des rares compagnies de l’indice parisien dont les bénéfices ont reculé au premier semestre.

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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