Les actions Ferrari et Porsche suivent des trajectoires opposées depuis leurs introductions. Le constructeur italien affiche une progression spectaculaire, quand l’allemand souffre de la transition électrique. Les valorisations et le contexte réglementaire invitent à la prudence.
- Ferrari: +700% depuis 2015 et ventes record >13 000 unités l’an dernier.
- Porsche: environ -50% vs prix d’IPO, EV en montée mais rentabilité sous contrainte.
- Tarifs US de 15% et fin du thermique en Europe: risques pour les deux.
- Porsche: 25,9% de VE au T1 2025; Ferrari vise 20% de VE en 2030.
- Valorisation Ferrari >40x les bénéfices 2025 (FactSet); prudence de marché pour Porsche (Bloomberg).
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Valorisations et sentiment de marché
À court terme, il convient de rester prudent sur le titre Ferrari , valorisé à plus de 40 fois les bénéfices anticipés pour 2025 selon FactSet. Les analystes se montrent également mesurés sur l’action Porsche, d’après le consensus de marché compilé par Bloomberg.
Bourse: trajectoires opposées depuis les IPO
Introduite en septembre 2022, Porsche avait démarré fort avec une progression d’environ 50% quelques mois après l’IPO. Ce choix de cotation, soutenu par Volkswagen, actionnaire de référence, s’inspirait du précédent Ferrari. Mais le titre Porsche a depuis reflué et cote désormais environ 50% sous son prix d’introduction, sur fond de chiffre d’affaires atone et de rentabilité sous pression.
La marque au cheval cabré suit, elle, une autre dynamique: depuis son IPO en 2015, le cours a grimpé de plus de 700% , porté par des comptes solides et des ventes en hausse continue, au-delà de 13 000 véhicules l’année passée.
Pourquoi Ferrari séduit les investisseurs
Le constructeur italien affiche depuis une décennie des revenus et profits en hausse à deux chiffres, soutenus par son image et un puissant « pricing power ». C’est « la capacité d'une entreprise à augmenter les prix de ses produits et services et à préserver ses marges sans impacter ses volumes de vente », comme l’explique Gilles Constantini (cité par MoneyVox), directeur général adjoint au sein de la société de gestion Amplegest.
Vents contraires: États-Unis et motorisations
Ferrari n’est pas exempt de risques, notamment aux États-Unis compte tenu de « l'entrée en vigueur des nouveaux droits de douane de 15% sur les véhicules importés du continent européen », comme le précise Thomas Brenier, associé-gérant et directeur de la gestion et de la recherche actions chez Lazard Frères Gestion. Les États-Unis constituent un marché clé pour Ferrari comme pour Porsche.
Autre enjeu commun: l’arrêt en Europe des ventes de voitures neuves à motorisation thermique (essence/diesel/hybride traditionnel), qui impose une adaptation industrielle et commerciale.
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Électrification: Porsche prend de l’avance
Sur le 100% électrique, Porsche apparaît mieux positionné: au 1er trimestre 2025, la marque a livré 71 470 véhicules, dont 25,9% de VE. Ferrari n’a pas encore commercialisé de modèles 100% électriques et n’en prévoit pas avant les douze prochains mois, selon la présentation de son plan 2026-2030. La cible de la marque a d’ailleurs été ajustée à 20% de VE en 2030, contre 40% précédemment, ce qui pourrait peser temporairement sur ses résultats.