Épargne : le rendement du LEP resterait intéressant malgré la baisse prévue en février 2025

Les rendements de l’épargne réglementée étant indexés à l’inflation, les professionnels, tout comme les particuliers, s’attendent à une baisse des rémunérations au 1er février 2025. C’est en effet à cette date que se fera la prochaine révision des taux du Livret A, du LDDS et du LEP.

Recul de 1 point en perspective pour le rendement des livrets réglementés

D’après les estimations des spécialistes, le taux du Livret A et du LDDS (Livret de développement durable et solidaire) devrait reculer de 0,5 point en février, après avoir été gelé à 3 % pendant un an. Ainsi, les épargnants pourraient avoir droit à 2,5 % de rémunérations à partir de cette date.

En revanche, pour le Livret d’épargne populaire, la baisse serait de 1 point. En effet, le taux de ce produit doit être supérieur d’au moins 0,5 point de celui du Livret A, soit 3 % (contre 4 % actuellement).

Pour rappel, le LEP est destiné aux ménages à revenus modestes. Son ouverture est à cet effet soumise à des conditions de ressources, et des plafonds annuels sont fixés en fonction de la situation familiale de la personne. Ainsi, pour 2024, la limite à ne pas dépasser pour une part est de 22 419 euros, et 34 393 euros pour deux parts (revenu fiscal de référence 2023 indiqué sur l’avis d’imposition 2024).

Le versement initial sur ce livret est de 30 euros minimum, et l’épargne cumulée ne peut aller au-delà de 10 000 euros. Les retraits sont libres et le capital, aussi bien que les gains, sont entièrement défiscalisés.

ImportantIl est également important de souligner que le dépassement des plafonds des ressources entraîne une clôture du livret. Néanmoins, le LEP peut être maintenu ouvert si le revenu du titulaire a franchi le plafond fixé pendant une année, et redescend l’année suivante.

Un placement avantageux pour les personnes éligibles

Le LEP se présente ainsi comme un placement sécurisé qui offre des rendements attractifs pour les personnes éligibles.

D’ailleurs, afin de protéger l’épargne des foyers aux revenus modestes, le gouvernement pourrait accorder un bonus et fixer le taux à 3,5 %, alors que le niveau d’inflation basculerait à 1,5 % en décembre 2024.