Collecte positive pour les livrets réglementés en juillet

Les livrets réglementés maintiennent leurs statuts de placement préférés des Français, et ce, malgré la forte concurrence des autres produits financiers sans risques. Au cours du mois de juillet dernier, le Livret A recueilli 1,7 milliard d’euros, le LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire) 730 millions d’euros, et le LEP (Livret d’épargne populaire), 460 millions d’euros. La collecte demeure ainsi positive, déjouant les prévisions de baisse du taux d’épargne établies dernièrement.

Les encours du Livret A et du LDDS dépassent les 582 milliards d’euros

La collecte du Livret A s’est chiffrée à 1,7 milliard d’euros en juillet, en baisse de 0,93 milliard d’euros en un an, mais en progression de 0,47 milliard d’euros en un mois. L’encours a atteint 427 milliards d’euros, ce qui constitue un nouveau record, selon les analyses des professionnels.

Pour le LDDS, une collecte de 730 millions d’euros a été enregistrée, soit une croissance de 140 millions d’euros par rapport au mois précédent, mais un recul de 240 millions d’euros sur un an. L’encours pour ce livret d’épargne s’est élevé à 155,1 milliards d’euros.

ImportantAu total, les sommes déposées sur ces deux produits dépassent les 582 d’euros au début de second semestre 2024.

Une collecte de 460 millions d’euros pour le LEP

Le dynamisme retrouvé du LEP au mois de juin, après deux mois consécutifs de décollecte (en mars et avril), a faibli en juillet. En effet, la collecte est passée de 570 millions d’euros, à 460 millions d’euros en un mois, mais avec un encours record de 76,9 milliards d’euros.

Pour rappel, le taux de rendement de ce livret destiné aux foyers modestes a été révisé à la baisse depuis début août. Celui-ci est fixé à 4 % contre 5 % auparavant.

Selon les experts,

L’incertitude sur l’évolution de la situation économique pèse sur le moral les Français et les incite à épargner.

En contrepartie, les ménages limitent leur consommation en dépit du ralentissement de l’inflation. Et même si la seconde partie de l’année est souvent associée à une hausse des dépenses, la prudence restera sûrement de mise pour tout le monde.