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    La situation économique en Europe est loin d’être idéale depuis le début de l’année. La guerre en Ukraine, le retour de l’inflation et la menace d’une récession globale pèsent sur le moral des consommateurs. Ces inquiétudes ne semblent pas affecter les entreprises françaises, dont les dividendes atteignent des sommets au second trimestre.

    La réalité des ménages et des consommateurs diffère presque toujours de celle des entreprises et des acteurs économiques. La crise de l’énergie qui frappe l’Europe depuis l’automne dernier en est une preuve. Alors que des millions de Français subissent une forte hausse de leurs factures d’énergie, les compagnies comme TotalEnergies et Engie enregistrent des profits records. La major pétrolière française enregistre 10,2 milliards de dollars de bénéfices au premier semestre, contre 5 milliards environ pour le fournisseur de gaz naturel. On retrouve cette abondance chez la majorité des sociétés du CAC 40, surtout les banques et les groupes de luxe.

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    Bientôt la fin d’une période faste

    Depuis fin juillet, les grandes entreprises rapportent les unes après les autres des bénéfices exceptionnels. Sans surprise, ces annonces précèdent le versement de dividendes tout aussi impressionnants. Les actionnaires qui détiennent des parts de LVMH sur leur PEA pourront ainsi récupérer une partie des 3,7 milliards de dollars payés par le géant du luxe français.

    Les dividendes distribués par les autres entreprises impressionnent. Ils atteignent :

    • 4,8 milliards de dollars chez BNP Paribas ;
    • 3,8 milliards chez Axa et 4,4 milliards de dollars pour le champion français de l’industrie pharmaceutique Sanofi.

    Ces groupes tricolores figurent dans le top 20 des sociétés européennes les plus généreuses envers leurs investisseurs. Seulement, cet étalage de profits fait débat dans l’Hexagone, à l’heure où la population peine à affronter une forte augmentation de l’indice des prix à la consommation. D’ailleurs, l’annonce de ces dividendes intervient au moment où les discussions autour de la taxation des superprofits refont surface.

    Les analystes et les économistes veulent relativiser. Selon eux, les bénéfices engrangés par les compagnies françaises proviennent de la forte reprise post-crise sanitaire. Les actionnaires peuvent donc légitimement obtenir leurs récompenses pour cette période faste, surtout après un exercice 2020 catastrophique. Les experts précisent également que le versement de ces dividendes se fera en une fois, généralement au second semestre. Enfin, ils rappellent que ce cycle prolifique devrait ralentir, voire s’inverser dès la fin de l’année, à cause notamment de la crise énergétique et de l’enraiement de la machine économique chinoise.

    Une forte croissance des dividendes en France

    Motivées par les belles performances de la reprise économique post-Covid, les sociétés françaises ont promis des dividendes en forte hausse au second trimestre. Notons qu’entre avril et juin, elles auraient versé 44 milliards d’euros à leurs actionnaires.

    Il convient de savoir qu’à l’échelle mondiale, cela représente 8 % de toutes les dotations reversées par les entreprises à leurs partenaires. Le montant partagé dans l’Hexagone est en hausse de 33 % par rapport à l’an dernier. Là encore, les compagnies françaises font mieux que les autres opérateurs des bourses européens, asiatiques ou nord-américains. La croissance moyenne des dividendes au second trimestre dans le monde plafonne à 11,3 %.

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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