Après un net recul post-2008 (moins de 4 millions de plans), le Plan d’épargne en actions revient au premier plan. Fin 2024, la Banque de France recense 7 283 376 PEA ouverts, soit plus de 7 millions. Faut-il privilégier le PEA ou un compte-titres pour investir en actions ? Comparatif en 4 critères.
- PEA : différé d’imposition et exonération d’impôt sur le revenu après 5 ans (prélèvements sociaux de 17,2%).
- Compte-titres : choix d’actifs et de zones géographiques sans restriction.
- Frais : PEA souvent moins cher en banque ; néo-brokers très compétitifs.
- Plafonds : 150 000 euros (PEA) + 75 000 euros (PEA-PME) vs aucun plafond en compte-titres.
- Approche pragmatique : combiner PEA (fiscalité) et compte-titres (flexibilité).
Note trustpilot : 4,7
- Large choix de fonds (actions, ETF, OPCVM, etc.)
- Frais de courtage compétitifs
- Aucun droits de garde
- Ouverture du compte dès 1€
L'offre du moment
Fiscalité : les règles qui font la différence
Dans un PEA, plus-values et dividendes ne sont pas imposés tant qu’aucun retrait n’est effectué. Un gain de 1 000 euros peut donc être réinvesti intégralement sans fiscalité immédiate.
Sur un compte-titres, chaque gain est soumis à la flat tax de 30% (17,2% de prélèvements sociaux + 12,8% d’impôt sur le revenu). Une plus-value de 1 000 euros entraîne 300 euros d’impôt, même en cas de réinvestissement. Une option au barème de l’impôt sur le revenu existe pour les foyers faiblement imposés.
Atout clé de la fiscalité PEA : après 5 ans, les gains sont exonérés d’impôt sur le revenu, seuls les prélèvements sociaux (17,2%) restant dus lors d’un retrait ou d’une clôture. Attention : tout retrait avant 5 ans ferme le plan et les gains sont taxés comme en compte-titres (30%), sauf en cas de création ou reprise d’entreprise, licenciement, invalidité ou retraite anticipée du titulaire ou de son conjoint.
Verdict fiscalité : PEA en tête.
Note trustpilot : 4,7
- Large choix de fonds (actions, ETF, OPCVM, etc.)
- Frais de courtage compétitifs
- Aucun droits de garde
- Ouverture du compte dès 1€
L'offre du moment
Univers d’investissement : ampleur contre contraintes
Le compte-titres donne accès à un éventail illimité (actions, obligations, devises, produits de taux), partout dans le monde.
Le PEA est cantonné aux actions, ETF, SICAV et FCP, et aux sociétés européennes. Cela réduit la diversification géographique. Sur 10 ans, le CAC 40 a gagné +70% quand le S&P 500 a progressé de +225%.
Des ETF « PEA-compatibles » permettent de répliquer des indices mondiaux via des montages (ex. Amundi MSCI World UCITS ETF ; iShares MSCI World Swap PEA UCITS ETF).
Verdict univers : avantage compte-titres.
Frais de courtage : écarts mesurés par l’AMF
Depuis juillet 2020, les frais sur PEA sont plafonnés. Pour un ordre « web » de 1 000 euros en banque, le coût moyen est passé de 8 euros (0,8%) en 2019 à 4,9 euros (0,49%) selon la dernière enquête AMF.
En compte-titres bancaire, le même ordre revient en moyenne à 6,7 euros (0,67%). « Dans une banque, il est souvent moins coûteux de passer ses ordres depuis un PEA que depuis un compte-titres », conclut le régulateur. Les néo-brokers affichent en moyenne 1,3 euro (0,13%) PEA et CTO confondus pour un ordre de 1 000 euros.
Verdict frais : PEA légèrement devant.
Note trustpilot : 4,7
- Large choix de fonds (actions, ETF, OPCVM, etc.)
- Frais de courtage compétitifs
- Aucun droits de garde
- Ouverture du compte dès 1€
L'offre du moment
Plafonds de versement : limites et alternatives
Le PEA est plafonné à 150 000 euros de versements cumulés (PEA classique). Au-delà, un PEA-PME peut accueillir jusqu’à 75 000 euros supplémentaires. Le compte-titres n’a aucun plafond.
Verdict plafond : avantage compte-titres.