Avec son taux particulièrement attractif à 6 % depuis le 1er août 2023 et un plafond rehaussé à 10 000 euros, le livret d’épargne populaire séduit. Le pays totalise désormais plus de 10 millions de détenteurs de ce produit financier défiscalisé. Il n’est malheureusement pas disponible pour les mineurs. Voici alors quelques alternatives pour offrir à vos enfants un dispositif intéressant.
Le livret A : l’incontournable pour nos enfants
Si son taux n’est pas aussi intéressant que celui du LEP, le livret A offre l’immense avantage d’être accessible à tout âge. Il est d’ailleurs habituel pour les parents d’ouvrir ce type de compte à la naissance de leur progéniture ou pour leur anniversaire. Le versement et l’alimentation de ce support sont libres. Il convient ainsi à tous les budgets. Lorsque les enfants sont assez grands pour prendre en charge leurs propres économies, le livret A constitue un outil d’éducation financière efficace.
Le livret jeune : un coup de pouce pour vos enfants de 12 à 25 ans
Même s’il dispose d’un plafond peu élevé (1600 euros), le livret jeune est une alternative envisageable au livret d’épargne populaire.
Il peut être associé à un livret A et offre un taux rémunérateur parfois plus important.
Celui-ci est fixé par la banque, mais ne peut pas descendre en deçà de 3 %. De plus, il bénéficie également d’une exonération d’impôt. Plus tard à la majorité, le titulaire peut clôturer son compte jeune pour verser la somme capitalisée dans un livret d’épargne populaire.
Le plan d’épargne action climat : un produit lancé en 2024
ImportantDestiné aux mineurs et aux jeunes adultes de 21 ans ou moins à partir de 2024, le plan d’épargne action climat (PEAC) est un produit financier piloté à la manière d’un PER.
Cela signifie que la somme placée dessus sera investie dans des entreprises, dont l’activité contribue à la transition énergétique. Ces derniers devront justifier de la nature écologique et durable des projets choisis. Bercy garantit une approche qui minimisera le risque de perte de capital tout en optimisant le rendement. À la sortie, le bénéficiaire ne subira pas d’impôt sur le revenu et de cotisations sociales sur les plus-values.