Une décennie s’est pratiquement écoulée depuis la crise financière qui a eu une portée internationale. Qui a d’ailleurs été la principale source des taux bas appliqués jusqu’à présent dont les placements d’épargne en pâtissent. Pour ce qui est des livrets bancaires, quatre enseignes essaient de maintenir leur performance. Les écarts se creusent toutefois entre eux.
Le niveau plancher des taux d’intérêt pénalise incontestablement les épargnants. Cette situation a pourtant perduré depuis la crise des subprimes, il y a dix ans de cela. À l’heure actuelle, il est quelque peu difficile de découvrir un livret raisonnablement rentable. Il existe toutefois des exceptions, des super livrets qui rapportent jusqu’à 3,10% pour les nouveaux contractants, sans parler de divers autres bonus sous conditions.
Tel est le cas de l’offre Distingo de PSA Banque qui se démarque du lot malgré des révisions en baisse inévitables, au fil des années. Face à elle, la rémunération annuelle du Livret Épargne Orange d’ING Direct s’établit à 20 fois moins élevée.
Une offre alléchante signée Distingo
L’offre proposée PSA Banque, à travers son super livret Distingo, est plus que compétitive et lui permet d’asseoir sa notoriété sur le marché. En effet, son rendement s’élève à 3,10% pendant les deux premiers mois suivant la souscription. Par ailleurs, tous les épargnants disposant d’un fonds à hauteur de 20 000 euros et plus durant les mois de décembre 2018 et janvier 2019 bénéficient d’un bonus de 40 euros.
Outre ses primes de bienvenu et son taux promotionnel, ce livret bancaire se distingue aussi de ses homologues par ses rémunérations de base. Certes, le temps est actuellement à la baisse des taux, cette initiative ayant été appliquée depuis ces dix dernières années, à la suite de la crise économique de 2008. La filiale bancaire du groupe Peugeot-Citroën n’en fait pas d’ailleurs exception en réduisant aussi ses rendements.
Quoi qu’il en soit, l’enseigne s’est engagée à ne pas descendre au-dessous de 1%. Une performance qu’elle arrive à maintenir depuis un an et demi déjà. Et cela grâce à son « business model » qui est de consacrer les fonds placés au refinancement des crédits accordés à la clientèle des quatre marques de voitures du groupe (Citröen, Peugeot, DS Automobiles et Opel).
Trois autres enseignes essaient de tenir la route
Si une rentabilité correcte des livrets bancaires est désormais de plus en plus difficile à trouver à cause de la politique des taux bas, trois autres pourvoyeurs d’épargne essaient de satisfaire au mieux leurs clients, PSA Banque mise à part. Fortuneo, avec son Livret Plus est, parmi eux, l’établissement le plus offrant grâce à son rendement de 2,50% pendant les quatre premiers mois du contrat.
Le livret d’épargne proposé par BforBank offre 2% de rémunération à ses détenteurs, pendant la promotion de deux mois. L’ouverture d’un compte courant au sein de la même enseigne leur permet de gagner 130 euros. En revanche, ils peuvent disposer de 50 euros à condition d’épargner au moins 20 000 euros et de préserver ce solde jusqu’au 31 décembre 2018.
Quant à ING Direct, son Livret Épargne Orange, commercialisé sur le territoire français depuis l’an 2000, affiche aussi la même promotion que BforBank. La prime obtenue est cependant moins importante, à 80 euros, tandis que le nouvel épargnant est obligé d’ouvrir un compte à vue pour profiter du taux boosté.
Encore faut-il tenir compte des taux de base appliqués une fois la promotion à terme. En effet, les rémunérations, brutes de surcroit, peuvent s’avérer négligeables, pour des écarts colossaux de 1 à 20 par rapport à celles de Distingo :
- 0,30% pour le Livret Fortuneo ;
- 0,20% pour le Livret BforBank ;
- 0,10% pour le Livret Boursorama ;
- 0,05% par an pour le Livret Épargne Orange.
