Le taux du livret A, qui est passé de 3 % à 2,4 % au février 2025, pourrait encore reculer le 1er août prochain, selon les prévisions des experts. Cette nouvelle baisse s’expliquerait par le ralentissement de l’inflation et la diminution des taux directeurs de la Banque centrale européenne.
Un rendement moyen de 1,7 %
Important Les professionnels anticipent un taux moyen de 1,7 % à partir du début août 2025. Cette estimation se base sur les prévisions d’évolution des prix à la consommation hors tabac de la banque de France au cours des 7 premiers mois.
En effet, selon cette institution monétaire, l’inflation devrait continuer à décélérer entre janvier et juin 2025, pour s’établir à 1,3 % cette année. De son côté, l’Insee table sur une inflation à 1 % à la fin du premier semestre 2025.
Il va sans dire que le recul du taux du Livret A et du LDDS est une mauvaise nouvelle pour les épargnants. Reste à espérer que Bercy et le gouverneur de la Banque de France interviennent et décident de bloquer le taux à 2,4 % ou de limiter la baisse à 2 %.
Toutefois, il ne faut pas oublier que les taux directeurs de la BCE entrent également en compte lors du calcul du rendement de ce livret d’épargne réglementé.
Poursuite de la tendance baissière des taux de la BCE
Avec le ralentissement marqué de l’inflation depuis janvier, il est fort probable que les taux de la BCE continuent de reculer d’ici le mois d’août. Cette tendance aura certainement un impact sur les taux interbancaires. Ceux-ci sont passés de 2,9 % au début de l’année à 2,3 % à la fin du premier trimestre 2025.
Tous ces indicateurs confirment la baisse prochaine du rendement du Livret A. Pour les épargnants, il faudrait sans doute réviser la stratégie d’investissement et réorienter une partie du capital vers d’autres produits plus rémunérateurs, sauf si un gel du taux jusqu’au février 2026 était décrété.
- Le taux du livret A pourrait passer de 2,4 % à 1,7 % au 1er août 2025, d’après les prévisions des experts.
- Ce nouveau recul s’explique par le fort ralentissement de l’inflation entre janvier et juillet, et par la révision à la baisse des taux directeurs de la BCE.
- Les épargnants pourraient ajuster leurs stratégies d’investissement en orientant une partie du fonds vers des produits plus rémunérateurs, sauf si l’État décidait de bloquer le taux à 2,4 % jusqu’à l’année prochaine.