Les Etats Unis auraient pu penser avec la disparition programmée de Fidel Castro, qu'ils seraient débarrassés aprés prés de 50 ans, d'un voisin gênant et agressif. C'était sans compter sans l'antiaméricanisme viscéral d'Hugo Chavez président du Venezuela. Et le Venezuela c'est Cuba avec le pétrole en plus, et ça c'est une grosse différence surtout dans le climat actuel. Et c'est justement sur le pétrole que le combat a repris. Un combat entre la société la plus profitable du monde, la compagnie pétrolière Exxon et le gouvernement venezuelien. L'enjeu c'est l'indemnité d'expropriation versé à Exxon par Chavez qui a nationalisé l'année dernière les actifs énérgétiques. Total, comme la plupart des compagnies pétrolières expropriées, ont pris leur chéque d'indemnités sans se plaindre de crainte de se mettre à dos Chavez.
Mais Exxon se bat et a obtenu une première victoire
On peut insulter George Bush mais on ne plaisante pas avec Exxon, c'est ce qu'a appris à ses dépenses un Hugo Chavez rendu furieux par la décision de justice qui a permis de geler 12 milliards de dollars qui appartiennent à la compagnie nationale vénézuelienne. Il menace tout simplement les Etats Unis d'un embargo pétrolier...
Il s'en prend également à d'autres groupes étrangers
Chavez n'aime pas les pays capitalistes ni les multinationales. Aprés les compagnies pétrolières, c'est les groupes agroalimentaires qu'il attaque maintenant. En commençant par Nestlé et l'italien Parmalat. Il veut tout simplement saisir leurs usines car il les accuse de siphonner les matières premières alimentaires comme le lait et de provoquer la pénurie dans le pays. La bonne vieille méthode du bouc émissaire. LA réalité c'est que Chavez est coincé. La population grogne car les pénuries se multilplient. Pour l'instant, il s'en sort avec un pétrole autour de 90 dollars. Si demain le pétrole baissait, il pourrait se retrouver dans la même situation que Fidel Castro...en jogging dans un lit d'hopital...