Le fonds de secours de la zone euro doit rapidement être renforcé et doit attirer des capitaux de pays hors de la zone euro et d'investisseurs privés, a déclaré mercredi l'Institut de la Finance internationale, ou IFI (qui regroupe les institutions financières mondiales).
EN revanche les plans pour le FESF doivent être peaufinés et renforcés, notamment en s'efforçant d'attirer des capitaux de sources officielles hors de la zone euro et d'investisseurs privés, a déclaré C. Dallara.
La Chine se dit prête à aider l'Europe, mais il y a au moins deux conditions", Si ces conditions sont remplies, on peut penser qu'un montant autour de 100 milliards de dollars n'est pas inconcevable", a déclaré un membre du Comité de politique monétaire de la Banque centrale chinoise.
"La première, c'est être sûr que le Fonds européen de stabilité financière sera efficace, utile pour aider à stabiliser la situation européenne. Pékin veut donc s'assurer de la validité des mécanismes", a-t-il détaillé, ajoutant que "rien ne serait pire pour la Chine que de contribuer à quelque chose qui irait à l'échec".
La deuxième "touche aux garanties offertes (...), car on ne peut pas exclure que l'affaire ne fonctionne pas. Est-ce que ces garanties seront offertes par des dettes sélectionnées, comme la française, et surtout l'allemande ?" s'interroge le responsable. Par ailleurs, "si la Chine investit et soutient l'Europe, il n'est pas irraisonnable qu'elle demande au minimum un peu plus de compréhension de ses intérêts", selon lui.
En attendant que le FESF prenne le relais, il est essentiel que toutes les parties se rassemblent derrière le rôle toujours actif de la Banque centrale européenne sur le marché secondaire des emprunts d'Etat pour donner le temps aux mesures d'ajustement prises par les gouvernements de faire effet et de stabiliser les marchés, a-t-il ajouté.