mardi16avril

Fondée en 2009 et basée à Paris et à San Francisco, SpineGuard est une entreprise innovante qui conçoit, développe et commercialise des instruments médicaux à usage unique destinés à sécuriser la chirurgie du dos.

    Une medtech de plus !

    Après Vexim qui a crânement tenté sa chance l'an dernier (quasiment jour pour jour...) et le placement privé de Spinway en février de cette année c'est autour de Spineguard, un autre spécialiste de la chirurgie du dos de se lancer dans l'arène boursière et ainsi garnir la cote parisienne d'une nouvelle " medtech ". La société souhaite ainsi réunir autour de 10 millions d'euros dans le cadre de son IPO. Les fonds levés seront dédiés au développement de son réseau commercial et ainsi de proposer le " PediGuard " un appareil destiné à " sécuriser la chirurgie du dos " à une échelle beaucoup plus large.

    PediGguard

    Le PediGuard, ressemble à.... un tournevis. Cet instrument à usage unique, unique en son genre, aide en les chirurgiens à percer la colonne vertébrale avec une grande précision lors de la pose de vis. Le PediGuard possède en effet à sa pointe un capteur et dans son manche une électronique embarquée, ce qui lui permet de mesurer en temps réel et retranscrire sous la forme d'un signal sonore et lumineux tout changement de conductivité électrique des tissus rencontrés. En termes moins techniques, il indique au chirurgien si sa trajectoire est bonne. C'est une méthode à la fois plus précise et moins coûteuse que celles utilisées jusqu'à présent, notamment d'imagerie médicale. C'est qu'il existe des ratés dans ce type de chirurgie... Près d'une vis pédiculaire sur 5 apposée avec la technologie conventionnelle est mal positionnée. Et pour le patient, les conséquences peuvent être dramatiques. Elles peuvent d'être d'ordre neurologique hémorragique ou biomécanique... Pour ne rien arranger, un patient sur 25 devra être réopéré... Le PediGuard diminuerait ce taux de mauvais positionnement de la vis à seulement 3%.Autre avantage de l'instrument, il réduirait de 25 à 30% l'exposition aux rayons X par rapport aux techniques conventionnelles " qui impliquent de réaliser une centaine de radios par patient " mais aussi du temps opératoire lors de son utilisation. Un bon point pour les équipes médicales dont l'exposition aux radiations est récurrent. Financièrement, le procédé est intéressant, il ne nécessite aucun investissement ou personnel supplémentaire pour les hôpitaux.

    45 pays

    Autre point qui plaide pour SpineGuard, la technologie est loin d'être en phase de développement, le PediGuard est déjà commercialisé dans une quarantaine de pays. Les Etats-Unis, l'Europe mais aussi l'Amérique du Sud, en Asie et au Moyen-Orient connaissent déjà la technologie du français. Le groupe passe par des distributeurs sauf aux Etats-Unis et en France où il directement aux hôpitaux. En France, le groupe une vingtaine d'hôpitaux utilisateurs alors que le marché américain représente les trois-quarts de son chiffre d'affaires, qui s'est élevé à 3,9 millions d'euros en 2012 (+30%) avec une marge brute plus que confortable de 86%. Le groupe entend poursuivre son expansion avec en ligne de mire une commercialisation en Chine et au Japon au cours des deux prochaines années, une fois les autorisations réglementaires obtenues. En parlant d'autorisations, PediGuard est marquée CE en Europe et a reçu l'autorisation 510(k) de la FDA aux Etats-Unis. En mars dernier, SpineGuard a obtenu l'enregistrement de sa gamme PediGuard en Russie. SpinGuard revendique à ce jour 24 000 chirurgies réalisées dans le monde avec le PediGuard.

    2016 ?

    Si le groupe est en phase de commercialisation, il ne dégage pas pour autant de bénéfices. Les ventes ne permettant pas encore d'absorber les frais de structure du groupe (ventes et marketing principalement). Selon les analystes conseils de l'opération, SpineGuard devrait atteindre le point mort fin 2016. Le groupe compte ainsi sur une montée en puissance de ses ventes alors que le marché visé est estimé à 1 milliard de dollars sur la base du million d'opérations réalisées par an. Le PediGuard dont le prix de vente est compétitif (1 100 dollars en moyenne) est à usage unique. Ainsi, la récurrence des revenus est bien assurée puisqu'on compte 300 utilisateurs réguliers dans le monde... Avec cette levée de fonds, SpineGuard entend renforcer sa structure commerciale principalement aux Etats-Unis, qui n'est rien d'autre que son premier marché. Aussi, la " medtech " souhaite l'élargir de sa gamme de produits pour des applications à d'autres pathologies (hanche, traumatologie, crâne maxillo-facial...) et mais aussi poursuivre ses efforts de recherche et développement. Mais le groupe ne souhaite pas en arrêter là. Il est à la recherche de partenariats stratégiques avec les grandes entreprises du secteur, avec notamment l'intégration de la technologie directement sur des vis sous licence, un marché que la direction valorise à 4 milliards de dollars. Et c'est cette progression de l'activité qui va justifier une valorisation élevée... En milieu de fourchette, Vexim est valorisée 50 millions d'euros alors qu'elle a fait 3,9 million d'euros de chiffre d'affaires l'an dernier. Mais on commence à être habitué avec les récentes " biotech " et " medtech " qui ont fait leur apparition sur la cote parisienne...Si on prend en compte des ventes de 4,9 millions d'euros anticipées par les analystes pour 2013 et 6,7 millions d'euros pour 2014, le ratio VE/CA devrait ressortir à 10 et 3,86. Un ratio raisonnable eu regard des potentiel de ventes de SpineGuard mais aussi des ratios en vigueur dans le secteur compris entre 4 à 12 fois le chiffre d'affaires. A noter que les supporters de la première heure accompagnent SpineGuard dans son introduction en Bourse. Les fonds gérés par les sociétés de gestion A Plus Finance, Omnes Capital, Delta Partners et IPSA se sont engagés à participer à l'augmentation de capital pour un montant total de 1,8 million d'euros. Comme pour toutes les introductions en Bourse de sociétés de technologies médicales, celle de SpineGuard sera réservée aux investisseurs audacieux qui prennent le pari d'une réussite dans le développement commercial de la société tant en Europe qu'à l'international.

    Souscrire... à titre spéculatif

    L'introduction en Bourse est éligible aux dispositifs ISF/TEPA et les actions peuvent être souscrites dans le cadre d'un PEA.

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