mercredi06février

La devise européenne tombe sous le seuil des 1,35 dollar, victime d'un regain de prudence. Après un rebond technique la veille, l'aversion au risque revient en force.

    Pour preuve, les rendements obligataires souverains, baromètre de l'intensité de la crise, se tendent. Le 10 ans Italien monte fortement de 9 points de base, pour se négocier à 4,54% et dépasse désormais ses niveaux de lundi, séance durant laquelle le CAC a dévissé de plus de 3% Celui de l'emprunt espagnol de même échéance remonte également de 3 points de base, à 5,38%.

    Le marché s'inquiète en effet des résultats à venir des grandes banques européennes qui devraient annoncer de grosses dépréciations d'actifs, et d'autre part par le scandale du Libor, ce qui relance l'incertitude quant à la solidité du secteur. Soc Gen chute par exemple de 4%, à 31,39 euros sur des rumeurs de fraude éventuelle sur l'Euribor. La banque britannique Royal Bank of Scotland, contrôlée par l'Etat, a annoncé mercredi qu'elle allait payer plus de 600 millions de dollars d'amendes aux autorités britanniques et américaines pour avoir manipulé le taux interbancaire Libor, central dans le monde de la finance.

    L'attentisme est d'autant plus de mise avant les réunions de politique monétaire de la BCE et de la BOE. De quoi servir de prétexte aux investisseurs pour prendre leurs bénéfices après un rallye solide au mois de janvier.

    L'euro se replie de 0,52% à 1,3498 dollar, après avoir touché un plus bas à 1,3492 contre 1,3585 hier soir. Il recule par ailleurs de 0,75% face au yen à 126,11 yens.

    Une baisse de l'euro qui va dans le bon sens pour le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, qui a indiqué qu'un euro surévalué pénalisait la croissance économique de la France et que cette question méritait d'être débattue par les ministres des Finances de la zone euro et au sein du G20.
    Si l'apaisement de la crise de la zone euro expliquait en partie l'appréciation de la monnaie unique, le ministre n'a pas manqué de souligner que la politique monétaire d'autres pays était aussi en cause.


    Le billet résistait de son coté face au yen, pour se négocie à 93,43yens après avoir franchit les 94 yens, au plus haut depuis 2010. L'annonce de la démission du gouverneur de la Banque du Japon, Masaaki Shirakawa, laisse en effet attendre la mise en place d'une politique monétaire plus accommodante.

    Un départ anticipé qui permettrait au gouvernement japonais de nommer de nouveaux membres au comité de politique monétaire et d'accélérer la mise en place des mesures d'assouplissement plus vigoureuses auxquelles il s'est engagé.

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