Maurel & Prom plus coté à Paris ? Le sujet n'est plus de l'ordre du tabou pour Jean-François Hénin, le patron du groupe pétrolier français.
Ce retrait de la cote serait l'ultime étape soit d'une une cession du groupe ou bien une fusion avec une autre entreprise. Alors, est ce que Maurel et Prom est actuellement en négociations pour s'adosser à un plus grand groupe ? A cette question, Jean-François Hénin a répondu: " Nous regardons diverses opportunités ". Tout en ajoutant qu'il aurait sa préférence pour un groupe du secteur, ou au moins pour un fonds disposant d'un projet industriel à long terme.
Le groupe peut faire l'objet d'une OPA à tout moment, c'est un secret de polichinelle. Des ?bruits de couloirs' concernant un éventuel changement de contrôle sont alimentées par l'âge avancée des dirigeants dont le président Jean-François Hénin. Il reste en effet, l'actionnaire de référence de l'entreprise avec 23,6% du capital. Alors, quoi de mieux pour aiguiser l'appétit d'investisseurs ou industriels étrangers ? En février dernier, l'indonésien Pertamina avait indiqué avoir eu des marques d'intérêt pour la junior pétrolière. En novembre 2012, des rumeurs faisaient état d'un éventuel rachat de Maurel et Prom par le chinois Sinopec. Quelques mois auparavant, des informations de presse faisaient état d'un intérêt très prononcé de Royal Dutch Shell envers la société indépendante française. Dans le passé, c'était l'italien Eni qui n'était pas indifférent au dossier. Les deux propositions ont été purement rejetées. Concernant la rumeur Royal Dutch Shell, il n'y a pas de fumée sans feu. Le PDG du groupe pétrolier avait déclaré dans une interview accordée l'année dernière que " L'avenir le plus probable pour Maurel et Prom est de s'adosser à un autre groupe ou d'être racheté dans le sens où une société de la taille de Maurel et Prom a peu de chances de rester indépendante longtemps "