Après avoir fini en forte baisse vendredi dernier à New York, les cours du pétrole repartent à la baisse à l'heure du déjeuner, toujours plombés par l'avertissement de l'Agence internationale de l'énergie qui pointe le risque que les capacités de stockage de brut atteignent leur niveau maximum de remplissage aux Etats-Unis.
Après une phase de stabilisation au mois de février, la baise des cours de l'or noir est donc repartie de plus belle. En l'espace d'une semaine, le baril de WTI s'est écroulé de 10,8%, pénalisé par le niveau historiquement élevé des réserves stratégiques et la hausse du dollar qui n'a cessé de se renforcer.
L'Agence Internationale de l'énergie n'anticipe pas une stabilisation des cours à court terme dans la mesure où elle considère que "derrière la façade de la stabilité, la phase de rééquilibrage qui a été déclenchée par la chute des prix n'a pas encore fait son temps".
Or, les réserves stratégiques sont au plus haut, et surtout " la croissance de l'offre américaine qui a montré jusqu'à maintenant "peu de signes de ralentissement", a attisé les inquiétudes sur la capacité du terminal de Cushing (Oklahoma, sud) à accueillir plus de pétrole brut ".
Une surabondance de l'offre qui rend le marché d'autant plus volatile et pèse sur le secteur pétrolier. A Paris, Vallourec redonne 2,62%, à 21,21 euros, Technip chute de 0,92%, à 57,07 euros, CGG abandonne 2,74%, à 5,51 euros tandis que Total première capitalisation du CAC , limitait son repli à -0,16%, à 44,58 euros.