NRJ Group peut dire merci à la pub. L'activité du groupe de médias a été tirée par la progression des recettes publicitaires de ses chaînes de télévision. Ainsi, il a publié un chiffre d'affaires en hausse de 2% au troisième trimestre. Pour l'ensemble de l'exercice en cours, NRJ Group vise la poursuite de la progression de ses audiences en radio, une " légère croissance " des activités diffusion et, pour la télévision, une " croissance du résultat opérationnel dès 2016 " et " un équilibre opérationnel du pôle télévision en 2017 ".
Sur le trimestre écoulé, le pôle télévision a vu son activité grimper de 12,9% à 19,2 millions d'euros. Une performance à deux chiffres qui matérialise une accélération par rapport aux deux premiers trimestres de l'année et qui " reflète la progression des recettes publicitaires des trois chaînes (NRJ 12, Chérie 25 et NRJ Hits) ".
En revanche, les activités internationales ont chuté de 14% à 8 millions d'euros du fait du retrait du groupe de la Finlande et d' " un recul des ventes en zone germanique ".
Pour l'ensemble de l'année 2015, NRJ Group vise la poursuite de la progression de ses audiences en radio, une " légère croissance " des activités diffusion et, pour la télévision, une " croissance du résultat opérationnel dès 2016 " et " un équilibre opérationnel du pôle télévision en 2017 ".
Groupe indépendant
Seul groupe indépendant, NRJ Group a reçu de nombreuses propositions de rachat. Un scénario qui n'est pas exclu dans la mesure où le mouvement de concentration qui est à l'oeuvre dans le secteur peut se poursuivre après l'opération NextradioTV/Altice. Un scénario que nous jouons également puisque nous avons recommandé NRJ Group dans le cadre de nos conseils Gestion PEA.
Dans une interview accordée au Figaro, son PDG affiche sa confiance quant à la capacité de son groupe de se développer encore dans la télévision, ce qui lui permettrait de discuter en position de force. Un plan volontariste doit amener les chaînes NRJ 12 et Chérie 25 à la rentabilité en 2017. D'importants investissements ont été consentis pour les programmes de rentrée. Cet effort budgétaire implique une perte accrue de l'ordre de 35 millions pour le pôle TV cette année, avec un effet en année pleine sur les recettes publicitaires en 2016.