Neopost, le deuxième fournisseur mondial de solutions de traitement du courrier, chute de 22,16%. Le titre revient se négocier autour des 21,50 euros après avoir dévoilé ses résultats du premier semestre. Les investisseurs sanctionnent la décision du groupe de diviser par plus de deux son dividende. Le dividende fond à 1,7 euro contre un dividende de 3,90 euros précédemment, soit une baisse de 56%.
Oddo Midcap coupe de son côté sa valorisation de 39 à 33 euros et reste neutre sur le dossiser après avoir pris acte d'un abaissement important du coupon, qui constituait jusque-là un catalyseur important pour le titre... Il craint aussi que ses prévisions 2016 ne soient un peu trop optimistes, alors que la société est toujours au milieu du gué pour sa transformation.
Pour Natixis, les semestriels sont "en ligne en dépit d'une moindre contribution qu'escomptée de CSS (MOP de 0,6% contre 10% au S1 14). La forte baisse du dividende matérialise enfin ce risque"... La baisse des BPA reflète le retraitement de la dette hybride. L'objectif de cours est ainsi revu à 35 euros (contre 40 euros), mais l'opinion du broker reste à Acheter.
Quoi qu'il en soit, le dossier est chahuté par les marchés, malgré une hausse à deux chiffres du chiffre d'affaires qui a progressé de 10,4% à 586,1 millions d'euros. Il a en revanche reculé de 1,1% à données comparables. La marge opérationnelle reste élevée et atteint 21,3% du CA même si elle s'inscrit en baisse par rapport au premier semestre 2014 où elle culminait à 23,5%. Cette baisse s'explique par des effets mix et par la baisse des revenus récurrents.
Enfin, Neopost a confirmé ses perspectives 2015, à savoir une croissance organique de son chiffre d'affaires comprise entre -1 % et +1 % pour une marge opérationnelle courante (hors charges liées aux acquisitions) comprise entre 19,5% et 20,5% de ses ventes.