Le CAC est repassé au-dessus les 4.400 points à 4.447 points, soit à son niveau d'avant le Brexit. La hausse reste alimentée par des résultats de qualité. BNP Paribas vient d'annoncer qu'elle préservait son bénéfice et Renault a fait état d'une marge opérationnelle record. De son côté, la Fed laisse ses taux inchangés mais la résistance des marchés au choc du Brexit devrait changer la donne à la fin de l'année.
Sans surprise, la Fed annonce un statu quo sur les taux d'intérêt. Elle laisse toutefois la porte ouverte à une possible hausse des taux lors de sa prochaine réunion des 20 et 21 septembre, en raison d'une une économie américaine plus solide et moins exposée à d'éventuelles turbulences. Au Japon, c'est plutôt l'annonce de nouvelles mesures de relance plus importantes qu'anticipé qui serait dans les tuyaux.
TWITTER BAT DE L'AILE...
L'oiseau Twitter tombe de sa branche en Bourse. Le titre du réseau social termine en forte baisse de 14% à Wall Street alors que la croissance de son chiffre d'affaires trimestriel est la plus faible depuis son introduction en Bourse en 2013. Le site de micro-blogging souffre de la concurrence d'applications telles que Snapchat et Instagram.
J'AIME !
Les investisseurs ont liké les résultats trimestriels de Facebook. Le réseau social voit ses recettes publicitaires flamber de 63% au second trimestre et la marge opérationnelle progresser à 43%. Le réseau social est bien parti pour ouvrir à son plus haut niveau historique jeudi à Wall Street.
UNE POMME QUI A DU JUS
Apple retrouve du jus à Wall Street ! Le titre bondit de 7% après des trimestriels supérieurs aux attentes. Pour le quatrième trimestre fiscal, Apple vise des revenus compris entre 45,5 et 47,5 Mds$, pour une marge brute entre 37,5 et 38%.
PLOUF PLOUF
Le pétrole continue de forer de nouveaux plus bas après avoir franchi la barre des 50 dollars en juin. Le cours du baril de référence (WTI) s'échangeait à 42 dollars au plus bas depuis trois mois et celui de Brent de la mer du Nord à 45 dollars, au plus bas depuis mai. Certains investisseurs s'inquiètent aussi d'une reprise de l'activité des puits de forage aux Etats-Unis.