Après quatre semaines de hausse quasi ininterrompue, les prix du pétrole repartent à la baisse en ce début de mois de mai sur fond d'inquiétudes concernant la surabondance de l'offre mondiale.Le baril de Brent de la mer du Nord perd 1,2%, à 45,36$ tandis que le WTI cède 1,49%, à 44,18$. Nul doute que cette forte volatilité sur les cours va continuer de peser fortement sur le secteur pétrolier, en dépit de la remontée récente des cours.
Nul doute que cette forte volatilité sur les cours va continuer de peser fortement sur le secteur pétrolier, en dépit de la remontée récente des cours. Le groupe français de services parapétroliers CGG continue par exemple à anticiper un marché "très détérioré" en 2016 après avoir vu ses résultats fortement baisser au premier trimestre en raison de conditions de marché "extrêmement difficiles" liées à la chute des prix de l'or noir.
Résultat, une perte nette qui a plus que doublé sur les trois premiers mois de l'année, passant de 55 à 130 millions de dollars. Le résultat opérationnel est tombé dans le rouge, affichant une perte de 81 millions de dollars (contre un bénéfice de 18 millions un an plus tôt), pour un chiffre d'affaires en recul de 45% à 313 millions de dollars.
"Nous avons opéré ce trimestre dans des conditions de marché extrêmement difficiles. Nos clients ont encore intensifié leur adaptation à un environnement de prix du pétrole très défavorable, avec la poursuite d'importants programmes de réduction de leurs investissements et de leurs effectifs, ce qui a fortement pesé sur nos activités", a commenté le directeur général de CGG, Jean-Georges Malcor, dans un communiqué.
Le marché devrait rester "très détérioré" sur l'ensemble de l'année, mais le dirigeant a dit s'attendre à bénéficier "à compter du deuxième semestre" des effets du plan de transformation, qui prévoit une réduction drastique des coûts, des investissements et de l'exposition aux activités très cycliques de la division marine.
L'objectif est de se concentrer sur les missions à très fort contenu technologique et sur la génération de flux de trésorerie, afin d'évoluer d'une société d'acquisition sismique vers un groupe intégré dans les géosciences.
CGG a ainsi confirmé viser une dette nette inférieure à 2,4 milliards de dollars fin 2016, contre 2,5 milliards un an plus tôt. Le titre perd 2,6% , à 0,75 euros. Plombé par la chute des cours du pétrole, Vallourec dégringole de 3,93%, à 4,10 euros Technip perd 3,11%, à 49,33 euros.