Spie est en forme ce mercredi alors que le spécialiste de l'ingénierie électrique fera son entrée prochaine dans l'indice européen Stoxx 600. De quoi redonner un peu de peps a une valeur qui a été malmenée après la publication le mois dernier de résultats semestriels marqués par l'impact négatif du Royaume-Uni et l'annonce d'un ajustement à la baisse de ses objectifs annuels.
Le Royaume-Uni désunit les comptes semestriels de Spie. Le spécialiste de l'ingénierie électrique a enregistré une production consolidée de 2,76 milliards d'euros en hausse de 15,4% du fait de la consolidation de SAG depuis le 1er avril. En organique, les revenus du groupe se sont contractés de -1,1%...
L'Ebita (résultat opérationnel courant) a pour sa part progressé de +1,2% par rapport à la même période de l'exercice précédent. Par contre, la marge correspondante s'est contractée à 5,3%, en baisse par rapport aux 6% de l'année précédente. Les marges ont encore été sous pression du fait des difficultés rencontrées au Royaume-Uni dans le métier du Pétrole-Gaz.
Le bénéfice net de ce semestre ressort en baisse à 34 millions d'euros, pénalisé par des exceptionnels encourus sur le premier semestre 2017, en lien avec l'acquisition de SAG et des opérations de restructuration. Retraité des éléments exceptionnels et de l'amortissement du goodwill affecté, le Résultat net ajusté (part du Groupe) s'est élevé à 70,5 millions d'euros, en hausse de 4,4% par rapport au S1 2016.
Une marge un peu rognée
Ainsi, Spie révise ses perspectives pour 2017 pour tenir compte compte de la décision de céder les activités Gas & Offshore de SAG et de prévisions de marges plus basses au Royaume-Uni et dans le Pétrole-Gaz. La production devrait croître de 23% à 25% à taux de change constants et d'environ 6% hors SAG, soit plus que la prévision précédente qui était de +4% ; En revanche, la marge d'Ebita du Groupe est attendue entre 6,3% et 6,5%, comparé à 6,7% environ estimé précédemment.
Cet avertissement sur ses marges a fait revenir le cours sur notre niveau d'achat. L'action se traite encore 40% plus haut que son cours d'introduction en Bourse. Les récentes acquisitions devraient aider à limiter l'impact du pétrole et gaz dans les comptes. Le groupe vise une forte croissance du résultat net par action ajusté, en ligne avec la prévision précédente.
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