Carrefour reprend des couleurs, dopé par Natixis qui abandonne son avis neutre pour opter pour un biais acheteur sur le titre du distributeur français. Le bureau d'études apprécie le couple rendement-risque "attractif" offert par Carrefour sans pour oublier que le dossier souffre encore d'une faible visibilité.
Natixis compte sur les talents d'Alexandre Bompard pour redresser des 'entreprises en perte de vitesse. L'ex-patron de Fnac-Darty doit présenter le plan stratégique du distributeur avant la fin de l'année et dans cette optique, le bureau d'études espère voir "des restructurations importantes avec un plan de baisse des coûts de 1 milliard d'euros sur l'ensemble du groupe (6,7% des charges d'exploitation), permettant de financer des baisses de prix importantes en France (au moins 200 points de base)."
De nombreux défis
Pour rappel, le groupe avait émis un avertissement sur résultats fin août, les promotions ayant rogné plus que prévu les profits du groupe. "Les résultats 2017 seront impactés par la performance du premier semestre ainsi que par un environnement opérationnel qui reste difficile dans certains pays au deuxième semestre", annonce Carrefour. Dans ces conditions, le distributeur a été contraint d'abaisser ses ambitions annuelles. Avec de tels comptes comment le groupe pouvait-il faire autrement ? Le distributeur table désormais à une progression comprise entre +2% et +4%, contre +3% à +5% initialement annoncé et à "changes courants, la variation du résultat opérationnel courant annuel 2017 par rapport à 2016 devrait être comparable à celle constatée au premier semestre", soit une baisse attendue de l'ordre de 12% Alexandre Bompard a tenté de rassurer les investisseurs même s'il est parfaitement conscient des nombreux défis qui se présentent à lui dans les prochains mois. Le chantier est dantesque pour restaurer les comptes et donc la confiance des investisseurs... .
>> Retrouvez notre conseil Gestion active sur Carrefour