La tension sur les marchés obligataires fait encore partie du décor. Et c'est la Banque d'Angleterre qui a ravivé ces inquiétudes alors qu'elle a laissé entendre qu'elle prévoyait de relever ses taux plus tôt et plus fortement qu'elle ne le pensait en raison de l'amélioration des conditions économiques de la Grande-Bretagne. Les bons résultats de Société Générale, Total et Publicis sont totalement passés à la trappe.
La Banque d'Angleterre a averti que la prochaine hausse des taux pourrait finalement devoir intervenir plus tôt que prévu. Le ciel économique anglais est plus clément à ce qui était anticipé au moment du rapport de novembre. La réaction a été immédiate sur la livre sterling qui bondit contre le dollar et l'euro. Le rendement du Gilt à dix ans s'est tendu à 1,629% tandis que le renchérissement de la livre pénalise la Bourse de Londres.
LES TAUX SE RESSERRENT
Les emprunts d'Etats se tendent dans le sillage des craintes des investisseurs sur le durcissement des politiques monétaires des grandes banques centrales. Outre le 10 ans anglais, le rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans se tend à 2,87%, tout comme le 10 ans français qui revient sur les 1%.
AU PLUS BAS DEPUIS 1973
Bonne nouvelle sur le front de l'emploi américain. Les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont contractées de 9.000 à 221.000. Surtout, à 224.500 unités, la moyenne mobile à quatre semaines est tombée à son plus bas depuis 1973.
UN OISEAU LUCRATIF
Twitter peut gazouiller fort. La société vient d'annoncer son premier bénéfice trimestriel de son histoire avec des profits de plus de 90 millions de dollars grâce à d'importants efforts sur les coûts. Sur l'ensemble de l'année 2017, le réseau social est toutefois resté déficitaire avec une perte nette d'un peu plus de 108 millions de dollars. La perte reste contenue quand on la compare à un résultat net négatif à hauteur de 457 millions de dollars en 2016.