Alors que le CAC est quasi-stable depuis un an, les taux sont en hausse, poussés par la hausse de l'inflation et de l'euribor, et la plupart des placements monétaires reprennent des couleurs. Il existe une panoplie de produits sans risque à décortiquer pour savoir lesquels offrent les meilleures performances ou plutôt lesquels correspondent le plus à son profil. Ce n'est pas parce qu'on est risquophobe qu'on ne peut pas être actif....

    Le livret A et livret bleu : La référence
    Après être passé de 1.75% à 2% en Février 2011, et avec une probable nouvelle augmentation d'un quart de point en Août 2011, la rémunération du livret A aura presque doublé en 2 ans, passant de 1.25% à 2.25%. De quoi redevenir le livret préféré des français. Ses avantages ? Le capital est complètement garanti par l'Etat et la rémunération est totalement exonérée fiscalement. Ils ne supportent donc ni l'impôt sur le revenu, ni les prélèvements sociaux de 12.3%. Le rendement est donc de 2% net et certain.
    De plus, le capital est disponible à tout moment. Vos fonds seront versés sur votre compte courant au plus tard le lendemain de votre demande. Depuis le 1er Janvier 2009, le livret est distribué par toutes les banques, y compris au crédit mutuel même s'il l'appelle le livret bleu. Par ailleurs, le plafond est de 15 300? et il est interdit de posséder plusieurs Livrets A. En revanche, si un Livret Bleu a été ouvert avant le 1er Septembre 1979, il est cumulable avec un autre Livret A.

    Le LDD (ex codevi) : Le petit plus
    Le Livret de Développement Durable est la nouvelle dénomination du livret Codevi. Le
    Codevi a été créé en 1983 en réponse aux demandes des banques d'abolir le monopole de distribution du Livret A. Le LDD est ainsi distribuable par toutes les banques. C'est donc un bon complément pour le particulier qui a atteint le seuil du Livret A. Les intérêts du LDD sont exonérés d'impôt comme ceux du Livret A et sa rémunération est la même : 2 % net. Le capital est disponible à tout moment et garanti, sauf faillite de la banque et dans ce cas la garantie des dépôts assure l'ensemble du capital déposé à la banque à hauteur de 100000 euros si la banque est française. Seul bémol : le plafond très faible de 6000 euros par rapport aux 15300 euros du Livret A.


    Le LEP : Populaire et qui rapporte

    Le Livret d'Epargne Populaire est, pour les personnes à revenus modestes, la solution la plus rentable pour placer ses capitaux garantis par sa banque. Réservé aux personnes payant peu ou pas d'impôt, ce livret offre un rendement supérieur au Livret A. En effet, le taux du LEP est fixé à celui du Livret A plus une majoration. Cette majoration a été d'un point entre 2004 et 2007, de trois-quarts de point en février 2008, et, n'est plus que d'un demi-point depuis août
    2008. Le rendement est donc actuellement de 2.50%.
    En 2011, il faut avoir payé moins de 769 euros d'impôt en 2010 pour pouvoir ouvrir un LEP. Pour conserver le LEP, il faut produire chaque année, comme justificatif, son avis d'imposition et montrer ainsi que l'on remplit toujours les conditions d'octroi. Les établissements bancaires doivent solder d'office au 31 décembre les livrets pour lesquels aucun justificatif annuel n'a été produit.
    Le capital est également disponible à tout moment, garanti par la banque et le fonds de garantie, et les intérêts sont exonérés d'impôt et de prélèvements sociaux. Tous ces avantages, pour un seuil de
    7700 euros, plus élevé qu'un LDD, en font vraiment le placement adapté pour les particuliers peu ou pas imposables.


    Le Livret jeune : Ca sert à ça d'être jeune

    A l'instar des personnes à revenus modestes, les épargnants de moins de 25 ans bénéficient également d'un coup de pouce de l'Etat. Créé en 1996, le livret
    Jeune est un livret réglementé, défiscalisé et dont la rémunération doit être au moins égale à celle du livret A. Au-delà de ce minimum, actuellement donc de 2%, les banques peuvent fixer librement le taux d'intérêt du Livret Jeune. On retrouve donc des offres plus ou moins attractives :
    - Monabanq offre actuellement 4% et Groupama Banque 3.50%
    - Caisse d'Epargne offre également 3.50%
    - Crédit Agricole offre 3.25%
    - BNP et HSBC et Société générale offrent 3%.
    - Crédit mutuel et CIC offrent (selon les caisses) 3% ou 3.20%
    - Banque populaire 2.75% ou 3% selon les caisses
    - LCL et Banque postale offrent 3%, et AXA 2.75%.
    Exclusivement réservé aux 12 à 25 ans, le livret jeune exige un dépôt minimal de 15 euros. Le maximum des dépôts est de 1.600 euros, intérêts non compris. Le jeune épargnant ne peut détenir qu'un seul livret jeune. Le livret peut être détenu au plus tard jusqu'au 31 décembre de l'année du
    vingt-cinquième anniversaire du détenteur. Les établissements dépositaires sont tenus de solder d'office au 31 décembre les comptes des titulaires ayant atteint dans l'année l'âge de vingt-cinq ans.

    Le CEL : épargner et préparer une acquisition immobilière
    Le compte épargne logement est un compte bancaire qui permet après une phase d'épargne, de réaliser une acquisition immobilière avec des conditions de crédit très avantageuses.
    La rémunération du plan est depuis le 1er Août 2010 de 1.25%. A cela s'ajoute, en cas d'obtention d'un prêt lié à votre CEL, une prime versée par l'Etat, égale à la moitié des intérêts, plafonnée à 1144 euros. Comme les autres livrets réglementés, le CEL échappe à l'impôt sur le revenu, mais pas aux prélèvements sociaux, qui sont prélevés chaque année.
    Le versement minimum de souscription est de 300 euros, les versements ultérieurs sont libres et le soldes du compte ne peut dépasser 15300 euros. Il n'y a pas de durée minimale pour faire un retrait mais il faut laisser en permanence 300 euros sur le compte et garder le placement 18 mois pour pouvoir obtenir la prime et les droits à prêt.
    Les droits à prêt représentent le montant du crédit accordé. Il dépend des intérêts acquis durant la phase d'épargne et de la durée demandée pour ce crédit. Son montant est limité à 23.000 euros.
    Le taux du crédit accordé doit être égal au taux accordé pendant la phase d'épargne, augmenté de frais de gestion de 1.50%. Puisque l'emprunteur a pu bénéficier de différents taux au cours de la phase d'épargne, certaines banques accordent plusieurs crédits ayant chacun un taux différent déterminé suivant les différents taux des intérêts acquis. Mais la majorité des établissements de crédit accordent un seul et unique prêt dont le taux est égal au taux moyen pondéré accordé durant la phase d'épargne.
    Avec la prime d'état, la rémunération peut atteindre 1.875%, soit un taux plus faible que les autres livrets. Le CEL est donc avantageux uniquement pour les personnes qui vont réaliser à terme une acquisition immobilière.

    Le PEL : Minimum 2.5% depuis le 1er Mars
    Grand frère du CEL, le plan d'épargne logement est également un compte bancaire qui permet après une phase d'épargne, de réaliser une acquisition immobilière avec des conditions de crédit très avantageuses. La rémunération du plan est actuellement de 2.50%, hors prime d'Etat qui représente 2/5 des intérêts. Ce niveau n'a pas été modifié depuis Août 2003, malgré les baisses et hausses successives des autres livrets.
    Comme le CEL, les PEL échappent à l'impôt sur le revenu, mais pas aux prélèvements sociaux. Le taux du crédit accordé doit être égal au taux accordé pendant la phase d'épargne, augmenté de frais de gestion de 1.70%. Le PEL est plus contraignant que le CEL. Pour obtenir les droits à prêt et la prime d'Etat (plafonné à 1525 euros), le particulier va devoir conserver le PEL pendant 4 ans et contracter à la sortie un prêt immobilier pour financer l'acquisition d'un logement. De plus, au niveau des versements, le PEL reste plus contraignant que la plupart des autres livrets bancaires. L'ouverture d'un PEL suppose un versement initial minimum de 225? puis des versements périodiques d'un montant annuel d'au moins 540?. Par contre, le plafond des versements est élevé : 61 200?. Par contre, avec son rendement de 2.50%, sans compter la prime d'Etat, le PEL est plus rémunérateur qu'un livret A, un LDD ou encore un CEL. De plus depuis le 1er Mars 2011, le taux des PEL ouverts après cette date sera actualisé chaque année en fonction des taux de référence des marchés financiers, tout en conservant un taux plancher à 2,50%.
    Le PEL est finalement un très bon produit d'épargne. Plus contraignant que le livret A, il rapporte plus. Ils offrent en plus des avantages pour réaliser une acquisition immobilière, même si le taux accordé est moins intéressant que le CEL

    Qui a un ancien PEL ?

    Avant les modifications instaurées en Mars 2011, une des caractéristiques importantes du PEL par rapport aux autres livrets était que la rémunération restait fixe à partir du moment où vous l'ouvriez. Par exemple, le 1er Août 2003, la rémunération baissée de 3.27% à 2.50% hors prime d'Etat. Mais cette baisse ne s'est appliquée que sur les nouveaux PEL. Les PEL ouvert par exemple en 2002 rapportent toujours 3.27% hors prime d'Etat aujourd'hui. Par conséquent, certains vieux
    PEL sont très avantageux. Voici les taux (hors prime d'Etat), des différents PEL en fonction de leur date d'ouverture :

    Entre 01/07/1985 et le 15/05/1986 : Taux prime incluse 7.50% (dont 2/5 de prime)
    Entre 16/05/1986 et le 06/02/1994: Taux prime incluse 6,00% (dont 1/4 de prime)
    Entre 07/02/1994 et le 22/01/1997: Taux prime incluse 5,25% (dont 2/7 de prime)
    Entre 23/01/1997 et le 08/06/1998: Taux prime incluse 4,25% (dont 2/7 de prime)
    Entre 09/06/1998 et le 25/07/1999: Taux prime incluse 4,00% (dont 2/7 de prime)
    Entre 26/07/1999 et le 30/06/2000: Taux prime incluse 3,60% (dont 2/7 de prime)
    Entre 01/07/2000 et le 31/07/2003: Taux prime incluse 4,50% (dont 2/7 de prime)
    Entre 01/08/2003 et le 01/03/2011: Taux prime incluse 3,50% (dont 2/5 de prime)

    Autre intérêt des vieux PEL : Avant décembre 2002, la prime d'Etat était automatiquement acquise, sans avoir à contracter un prêt immobilier à l'issu du plan.
    Par contre, depuis le 1er Janvier 2006, les PEL de plus de 12 ans deviennent imposables à l'impôt sur le revenu. Ainsi, malgré leur taux attractif, certains vieux PEL ne sont intéressants que pour les particuliers pas ou peu imposables. Pour les autres, les PEL ouvert entre Juillet 2000 et Juillet 2003 sont encore très avantageux, mais pour quelques années seulement


    Les livrets d'épargne non réglementés : profitez des promotions !
    Un livret d'épargne non réglementé est un compte ouvert auprès d'une banque pour lequel tous les dépôts d'argent sont rémunérés selon un taux fixé par la banque elle-même. La plupart des banques en proposent à des taux relativement proches de celui du livret A, entre 1 et 2.5% selon la banque, mais les revenus tirés de livret épargne non réglementé sont imposables. A l'ouverture de votre compte épargne, vous devez choisir l'option fiscale pour votre placement, soit le prélèvement forfaitaire libératoire ou soit une imposition sur vos revenus (barème de l'impôt).
    Toutefois, les livrets d'épargne non réglementés n'ont pas de plafond ou ont un plafond très élevés (généralement quelques millions d'euros), selon la banque, et ils permettent ainsi au particulier de placer ses excédents de trésorerie dès lors qu'il a rempli au maximum ses livrets réglementés. De plus, un particulier non imposable percevra le taux brut comme rémunération de son livret épargne, sans payer d'impôts. Pour cette personne, il est généralement très avantageux d'utiliser des livrets épargne non réglementés. Pour un particulier actif, il peut être intéressant de profiter des promotions sur ces livrets, ceux qu'on appelle les " super livrets ", qui offrent des rendements à court terme très intéressants. On retrouve des promotions attractives chez ING Direct, Cortal Consors, Monabanq, ou encore BforBank. Pour maximiser ces rendements, il faut laisser son argent sur le super livret jusqu'à ce qu'on ait profité de la promotion, car ensuite les taux ne deviennent plus intéressants, et on peut trouver de nouvelles promotions. Il faut donc zapper d'offre en offre.

    Le compte à terme : N'hésitez pas à négocier !

    Le compte à terme permet de rémunérer un capital pour une durée fixe ou variable, selon un taux d'intérêt connu d'avance. Le compte à terme n'est autre qu'un prêt d'argent à une banque. A la différence d'un livret épargne, les conditions (rendement, plafond, terme) ne sont pas fixées par la banque et offertes à tous les particuliers. Le taux est convenu entre la banque et chaque client en fonction de trois paramètres : le montant des sommes placées (minimum 150?), la durée de placement (de 1 mois à plusieurs années), et les taux du marché (taux Euribor).
    Cette rémunération peut également être progressive : la durée du placement n'est pas fixée à l'avance mais plus le capital est laissé longtemps sur le compte, plus sa rémunération sera élevée.
    Pour les comptes à taux fixe, l'argent reste toujours disponible, même si pour toute sortie avant le terme, la banque applique des pénalités sur la rémunération. Les taux sont aujourd'hui très proches des livrets non réglementés, soit environ 2% pour un mois. Pour les gros montants et pour des durées importantes, le taux proposé peut être sensiblement supérieur. Si tel n'est pas le cas, il ne faut pas hésiter à négocier. Tout comme les livrets non réglementés, les intérêts d'un compte à terme sont imposables, soit à l'impôt sur le revenu, soit au prélèvement forfaitaire libératoire. Ainsi le compte à terme peut être très avantageux pour les particuliers non imposables, surtout ceux qui savent négocier.


    Le certificat de dépôt : Pour les gros montants

    Le certificat de dépôt est un titre de créance Négociable (TCN), le seul placement de cette famille qui peut être souscrit par des particuliers, même s'il est plutôt destiné aux investisseurs professionnels. En effet, le montant minimum par opération est fixé à
    150.000 ?, pour une durée comprise entre 1 jour et 1 année. Le certificat de dépôt est un dépôt à terme représenté sous la forme d'un billet au porteur ou à ordre émis par un établissement financier autorisé. Leur rendement est très proche du marché monétaire (Taux Eonia qui était de 1.02% en Mai 2011). La fiscalité est la même que pour les comptes à terme. L'avantage substantiel est la négociabilité du titre sur un marché secondaire qui permet d'éviter les lourdes pénalités liées aux dénouements anticipés des comptes à terme.


    La sicav monétaire : Sécuriser vos compte titres et PEA

    L'objectif des OPCVM monétaires en euro est d'offrir une performance proche du taux directeur de la Banque centrale européenne (Euribor ou Eonia). Pour coller à ces indices, le gérant du fonds monétaire peut investir dans trois types d'emprunts : les bons du Trésor (émis par l'Etat), les certificats de dépôt (émis par les banques), et les billets de trésorerie (émis par les entreprises). La performance des Sicav monétaires est donc très proches des taux du marché monétaire. Avec la faiblesse des taux depuis un an (l'euribor 1 mois est à 1.27% et valait 0.4% il y a un an), la performance des sicav monétaires a été faible, même si certains gérants ont réalisé des performances légèrement supérieures (Union trésorerie plus, BFT Monétaire, Palatrine institution). Ces taux bruts n'en font pas le meilleur placement monétaire du marché, d'autant plus que les sociétés de gestion prennent des frais de gestion et parfois des frais d'entrée. Mais c'est un outil intéressant pour sécuriser votre portefeuille de titres
    Les Sicav monétaires sont des valeurs mobilières et relèvent, à ce titre, des mêmes règles fiscales que toutes les autres valeurs mobilières. Elles sont donc imposables à l'impôt sur les plus values, au taux de 19% + 12.3% de prélèvements sociaux. Enfin, certaines sicav monétaires sont éligibles au PEA (Atout Monétaire PEA, Union PEA sécurité). Après 5 ans, les plus-values sont exonérées d'impôts ce qui rend les fonds intéressants pour les risquophobes. Mais pour que ces fonds soit éligibles au PEA, normalement uniquement composé d'actions, les gérants utilisent les swaps.
    Conséquence, les frais de gestion sont importants et grèvent la performance. Pour l'instant, les rendements sont très faibles mais en cas de hausse des taux, les sicav monétaire redeviendraient intéressantes, surtout dans un PEA


    Le fonds euros d'une assurance vie : La garantie de votre assurance !

    Certains investisseurs l'ignorent : Souscrire à un contrat d'assurance vie ne garantit pas votre capital. En effet, à l'intérieur de son contrat, le souscripteur peut souscrire dans des unités de compte comme des OPCVM (action, obligations, mixtes,...) souvent dynamiques mais risqués, ou le fonds euros, qui est le support sécuritaire d'un contrat d'assurance vie. Le fonds euro n'est pas un OPCVM et sa gestion va différer des SICAV monétaires et fonds obligataires. A l'inverse de ces OPCVM, le fond euro est garanti par les assureurs. Cette garantie est " à effet cliquet ", ce qui signifie que les gains réalisées chaque année sur le contrat sont définitivement acquis et rentrent donc dans le capital garanti par l'assureur. Comme c'est un fonds garanti, les assureurs investissent en majorité dans des titres sûrs, tels que des obligations d'Etats, qui sont alors généralement conservées jusqu'à échéance. Les obligations représentent environ 75% du fonds. Le quart restant est investi dans des produits plus risqués (actions, OPCVM, immobilier etc.).
    La performance réalisée par ces fonds en euros provient donc essentiellement des coupons qui sont distribués par les obligations en portefeuille, voir le dividende des actions détenues. Cette performance est bonifiée ou pénalisée par la partie risquée du portefeuille (plus ou moins value).
    Enfin, le taux distribué par les assureurs n'est pas forcément égal à la performance réalisée par le fonds euros. En effet, les assureurs peuvent mettre une partie de leur bénéfice de côté : c'est ce qu'on appelle le compte de réserve " provision pour participation aux excédents " (PPE). Le gestionnaire distribue alors une partie et provisionne l'autre. Lorsque le rendement est plus faible une année, l'assureur peut piocher dans la PPE afin d'offrir un taux de rendement stable.
    Les assureurs ont dans leur portefeuille une partie d'obligations anciennes qui offrent des taux très attractifs. Ceci explique que la performance offerte par les fonds euros est plus attractives que les autres placements monétaires, malgré la baisse des actions depuis 2007. En moyenne, les fonds euros ont offert 3.40% (hors frais d'entrée éventuel, mais net de frais de gestion) en 2011 et certains ont même offert plus de 4%. Mais la baisse des taux diminuent et les anciennes obligations arrivant à échéance, le rendement des fonds euros est en baisse depuis 3 ans, puisqu'il était de 3.70% en 2009 et 4.20% en 2008.

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