Comme son nom l'indique, le conseiller en gestion de patrimoine est un professionnel du patrimoine.
Cette activité ne doit pas être confondue avec celle d'une société de gestion qui gère un portefeuille d'actions à la place de son client.
Le CGP est encadré par le statut de conseiller en investissement financier, contrôlé par l'Autorité des marchés financiers (AMF). Il peut être agent immobilier ou courtier. Pour être autorisé à proposer des produits bancaires ou services de paiement, le CGP doit parallèlement être intermédiaire en opération de banque.
Le métier de CGP se matérialise autour de 4 axes principaux que ce professionnel développe ensuite :
Le conseiller en gestion de patrimoine est avant tout une personne de confiance. Il doit par conséquent veiller au respect de la confidentialité des informations qui lui sont transmises. Ces relations de confiance sont d'autant plus importantes qu'elles se positionnent généralement dans la du-rée au travers d'un accompagnement à long terme.
Le CGP offre un conseil personnalisé après analyse d'un maximum de paramètres liés à la situation privée, professionnelle, patrimoniale et successorale de son client. Pour donner le maximum de satisfaction à ses clients, il doit être suffisamment psychologue en interprétant de manière concrète les objectifs de ses clients. Cette analyse approfondie est le gage de conseils réellement personnalisés.
Pour être efficace, le conseiller en gestion de patrimoine doit s'informer en permanence des nouveaux produits et nouvelles techniques financières. Le CGP doit également posséder des compétences juridiques et fiscales afin de protéger ses clients et les guider afin de leur assurer une garantie maximale de sécurité et de sérénité.
Le choix des produits et des partenaires est effectué en toute indépendance et en totale objectivité sans liens capitalistiques avec eux. Cette liberté de décision n'interdit pas pour autant au CGP de percevoir des commissions sur la vente de produits financiers. Ces opérations commerciales et financières doivent toutefois être effectuées sans quitter de vue l'intérêt et les objectifs du client.
Au final, le conseiller en gestion de patrimoine doit posséder de nombreuses qualités et connaissances afin d'être en capacité de proposer des services de qualité.
Nombreux sont ceux qui pensent que l'intervention d'un conseiller en gestion de patrimoine n'est nécessaire que pour les personnes à la tête d'un important patrimoine. Si pour des placements sans risque et n'exigeant que peu de connaissances, le CGP n'est pas indispensable, il en est tout autre-ment lorsqu'il s'agit d'opérations plus complexes.
Du choix d'une clause bénéficiaire dans le cadre d'une assurance-vie à celui d'un OPCVM en passant par l'acquisition de parts de SCPI en démembrement, les connaissances d'un conseiller en gestion de patrimoine peuvent se révéler extrêmement utiles.
Un CGP est également un conseiller perspicace en matière de conseils lorsqu'il s'agit de préparer financièrement sa retraite, puis sa succession en étudiant les meilleures options concernant les parts de capital revenant à chacun des héritiers. Dans ce dernier cas, le conseiller en gestion de patrimoine travaille couramment en relation avec un notaire.
Lorsqu'il est sous un statut d'indépendant, un conseiller en gestion de patrimoine peut se rémunérer en honoraires. Ceux-ci peuvent être facturés soit à l'acte, soit au forfait. Cette information essentielle est fournie lors du premier rendez-vous.
En principe, ce premier contact est suivi d'un diagnostic sur la situation et les objectifs du client. Cette première intervention est le plus souvent gratuite, le CGP souhaitant ainsi prouver son expertise. Cette gratuité est également un argument commercial, la plupart des banques privées réalisant ce diagnostic sans frais.
Si le paiement d'honoraires constitue une part de la rémunération d'un CGP, celle-ci est toutefois relativement mineure. La rémunération d'un conseiller en gestion de patrimoine repose avant tout sur les rétrocommissions perçues lors de la vente de produits financiers. Ces rétrocommissions peuvent par exemple aller de 0,25 à 0,40 % pour un contrat d'assurance-vie libellé en fonds euros.
Il peut arriver que votre conseiller en gestion de patrimoine fasse des choix non conformes avec les objectifs définis en commun. Après une phase de discussions directes avec le CGP pour tenter de résoudre le litige, l'étape suivante consiste à contacter le syndicat professionnel auquel il adhère. Certains de ces organismes possèdent en effet une commission d'arbitrage.
Il faut également savoir qu'un conseiller en gestion de patrimoine souscrit obligatoirement à une assurance professionnelle avec des garanties financières qui peuvent être mises en œuvre afin de vous indemniser.
Faute de parvenir à un accord, le niveau supérieur consiste à faire appel au médiateur de l'AMF. Ce service rend un avis après consultation des diverses pièces fournies par les deux parties.
Dans l'hypothèse où ce dernier recours amiable n'apporte pas de solution satisfaisante, seul un tribunal est en mesure de trancher le différend. Sans pour autant être certain que le juge vous donne rai-son, cette procédure est souvent longue et coûteuse.
Merci de renseigner votre e-mail.