La préparation de la retraite est depuis toujours un sujet de préoccupation pour la population française. Afin de se constituer des revenus complémentaires pour faire face à cette étape inévitable de la vie, bon nombre des actifs mettent de côté une partie de leur argent. Ces derniers temps, un mode particulier de placement immobilier émerge du lot grâce à ses nombreux atouts.
Les incertitudes dans les projections de croissance de la zone euro influencent tangiblement le comportement d’épargne des Français. Ces derniers se tournent davantage vers les valeurs refuges. Parmi les placements les plus plébiscités, l’immobilier rassure plus d’un. D’autant plus qu’il brille par sa rentabilité élevée et notamment la perception de revenus complémentaires réguliers pour un investissement locatif.
À ce propos, la pierre papier intéresse de plus en plus d’investisseurs. De par ses rendements nets attrayants, sa particularité viennent de l’acquisition d’un bien via un tiers et de l’absence de contraintes quant à son administration. Mais elle a aussi d’autres cordes à son arc.
Un rendement plus qu’attrayant
En vogue depuis quelque temps chez les épargnants français, les scpi ou Sociétés Civiles de Placement Immobilier qui consiste à investir des fonds dans un bien immobilier tertiaire (magasins, bureaux, entrepôts…) par le biais d’un établissement expert dans la location, la gestion et la valorisation de patrimoine comptent actuellement près de 180 sur le marché français.
Il faut dire que ce type de placement se démarque des autres solutions grâce à ses avantages significatifs. D’abord, en devenant propriété, l’investisseur bénéficiera d’un dividende net, visant à renforcer son pouvoir d’achat.
D’autant plus que les rendements peuvent s’élever jusqu’à 6% (une fois déduits des frais et des taxes). Sans oublier que les parts acquis sont revalorisées annuellement par des professionnels du métier, ce qui offrira un profit supplémentaire à leur propriétaire.
Une opportunité à saisir pour les ménages qui se sentent pénalisés par l’effritement des rémunérations de leur solution d’épargne actuelle, notamment les détenteurs de produits traditionnels. À Théo Darroman, travaillant en tant que consultant sénior au sein du pionnier de l’épargne immobilière assistée digitale, la Centrale des SCPI, de souligner :
« Un arbitrage de l'épargne des Français devient nécessaire. En effet, les principaux placements bancaires ainsi que la majorité des assurances vies en fonds en euros distribuent désormais des rendements inférieurs à l'inflation ».
Théo Darroman
Des modalités souples et sans contraintes
La souplesse du fonctionnement de la SCPI est sans aucun doute l’un de ses principaux atouts. Il se trouve en effet que l’accès à cet investissement immobilier locatif est illimité étant donné que tous les particuliers désireux d’investir dans la pierre et qui disposent de quelques milliers d’euros sont les bienvenus.
Ces potentiels acquéreurs sont d’ailleurs à même de profiter de tous les avantages afférents à ce placement particulier, auxquels s’ajoute l’absence de contraintes de gestion. Le fait est que cette responsabilité revient à des sociétés expertes qui placent les fonds selon des politiques stratégiques efficaces. Le recours à un professionnel est d’autant plus indispensable étant donné la dépendance du placement aux évolutions des marchés immobiliers.
Mais si cet investissement à long terme (d’une durée conseillée de huit ans au minimum) n’offre aucune garantie ni sur le capital ni sur les dividendes perçus pour la raison évoquée précédemment, il convient de préciser que sa diversification contribue à son optimisation. De fait, le placement n’est limité ni par le type d’immeuble ou de locataire ni par la zone géographique ni par le secteur d’activité. Pour arriver à ses fins, il est alors possible de recourir à diverses stratégies, notamment :
- Investir dans des biens installés dans des agglomérations à fort potentiel économique, même en pays étrangers ;
- Souscrire dans une SCPI à capital variable ;
- Acquérir des parts de façon opportuniste en privilégiant les revenus locatifs immédiats, tels qu’un parc constitué en grande majorité de locaux professionnels ;
- Investir dans des actifs axés aux demandes sociales, comme les établissements médicaux publics ou les Ehpad (foyers dédiés à héberger des personnes âgées dépendantes) par exemple, qui enregistrent un taux d’occupation très élevé à cause du vieillissement de la population.