Investisseur âgé placement

    La retraite est une étape inévitable dans le parcours de tout un chacun qui s’avère être un sujet sensible pour les Français surtout en raison de la baisse significative du niveau de vie. Devant l’éventualité de voir ses revenus s’amoindrir par rapport aux rétributions des années d’activité, la détention d’un patrimoine garantissant une ressource financière complémentaire devient alors indispensable. Ce qui n’est pourtant possible qu’en investissant une partie de ses fonds dans un placement adéquat.

    En arrivant à un certain âge, notamment à 50 ans, il est plus judicieux de détenir plus d’une source financière. Il se trouve en effet que la pension des retraités peut ne pas réussir à combler les besoins haussiers d’argent du fait des dépenses plus élevées, entre autres en matière de soins de santé ou d’aides à la dépendance.

    Disposer de revenus complémentaires implique pourtant des économies préalables, voire une constitution de patrimoine via un canal d’investissement qui sied à son profil d’investisseur. Et en trouver n’est plus aussi facile pour un senior qu’à un âge plus précoce, en sachant également que la durée du placement sera moins étendue. D’où la nécessité de trouver une solution d’épargne performante et qui plus est stable.

    La pierre papier en alternative à l’immobilier physique

    L’immobilier est jugé comme étant la valeur refuge par excellence pour les Français. D’abord parce qu’il s’agit d’un patrimoine tangible, mais aussi parce que sa valeur d’usage demeure constante. Deux atouts de taille en ces temps d’incertitudes socioéconomiques.

    Toujours est-il qu’il est devenu difficile pour les seniors d’en acquérir à leur âge, surtout lorsqu’ils doivent recourir à un prêt. Pour les sexagénaires notamment, les obstacles sont d’autant plus grands étant donné que les taxes afférentes à l’assurance emprunteur sont plus alourdies suite à l'application de la loi de finances 2019.

    C’est là que la pierre papier trouve son importance, s’agissant d’un placement accessible au grand public, quel que soit le profil de l’investisseur, du moment qu’il dispose de moyens d’acheter ses parts. À savoir que le coût de celles-ci est tout à fait raisonnable et qu’une fois acquises, leur gestion – financière et administrative – ainsi que les travaux d’entretien n’incombent pas à l’épargnant comme c’est le cas d’une détention directe de bien mis en location.

    De la performance à la mutualisation des risques

    Investir dans une scpi ou Société Civile de Placement Immobilier est une alternative fortement intéressante pour les investisseurs à l’âge avancé. À noter qu’il existe plus de 26 millions de personnes ayant atteint leur 50ème printemps dans toute la France. Et il est évident que ces individus se préoccupent non seulement de la manière d’optimiser leurs futures pensions de retraite, mais aussi de la succession de leur patrimoine.

    Sur ce dernier point, il faut savoir que les parts acquises peuvent être transmises aux héritiers étant donné qu’elles font partie des actifs successoraux de l’épargnant. Pour ce faire, une donation en démembrement de propriété est nécessaire. La nue-propriété des parts reviendra alors aux bénéficiaires tandis que l’usufruit sera gardé par le porteur de parts.

    Mais en attendant que ce moment fatidique arrive, ce dernier pourrait jouir d’une épargne performante, à faible volatilité et à risques mutualisés. Le fait est que sa rentabilité avoisine les 4 à 6%, ce qui est fort très attrayant à l’heure actuelle où les taux directeurs bas pénalisent le rendement de nombreux produits d’épargne et que les marchés boursiers font aussi des siennes. Par ailleurs, exposant les actifs aux évolutions du secteur immobilier, les scpi offrent toutefois une stabilité sur le long terme.

    Enfin, la répartition des risques locatifs est aussi un avantage qu’il ne faut pas omettre. En effet, les SCPI investissent dans plusieurs biens de natures diverses (bureaux, magasins, plateformes logistiques, murs d’hôtel, centres de santé, etc.) répartis dans des zones géographiquement différentes et dans plusieurs types de secteurs d’activités, en ciblant une diversité de locataires. Si bien qu’en cas d’incident sur l’une des propriétés (sinistre, vacance, loyers irrécouvrables…), le trou financier sera comblé par les revenus tirés des autres biens en location.

    Logo redacteur

    Écrit par
    Rédaction meilleurtaux Placement

    Ça peut vous intéresser

    Archives