Désormais, les clients peuvent se fier à un programme ou à un robot afin de les aider dans la gestion de leur patrimoine placé en assurance-vie. Des startups sont, en effet, en train d'élaborer des systèmes modernes qui s'apparentent à un dispositif de pilotage automatique du processus de prise de décision.
Le principe est vraiment simple. Grâce à ces conseillers-robots, les épargnants vont pouvoir choisir le meilleur contrat qui leur convient puisque les divers programmes auront déjà pris en considération tous les facteurs décisifs importants. Le client aura quand même la possibilité d'opter ou non pour l'assistance de ces systèmes modernes.
Une automatisation qui présente de nombreux avantages
Les professionnels parlent d'une démocratisation de la gestion de patrimoine. Mais du côté des épargnants, il s'agit plutôt d'une véritable révolution. Grâce aux robo-advisors, les contrats deviendront, en effet, plus accessibles (à des sommes classiques de 500 euros ou de 1000 euros au maximum).
L'intervention des conseillers automatiques semble également intéresser de plus en plus les enseignes comme leurs clients. Il suffit de voir la croissance des rendements chez les établissements concernés : chez Wesave, le taux se situe entre 0,95 % et 12,49 %, chez Yomoni, il est évalué entre 2,3% et 7 % et enfin, chez Advize on est dans les 2,25% et 5 %. Néanmoins, puisqu'il s'agit d'une récente application, on a encore du mal à mesure son impact sur une longue durée (de 8 à 10 ans ou même plus).
En ce qui concerne les frais de gestion en général, on précisera que les services des robo-advisors sont largement plus intéressants que ceux des structures habituelles. Ce qui est assez normal puisque qu'avec les programmes modernes, l'épargnant n'a plus besoin de payer des frais d'arbitrage ni même des frais d'entrée. Bien sûr, le client devra toujours s'acquitter des dépenses classiques telles que les frais de mandat (entre 0,60 % à 0,85 % ainsi que celles sur la gestion proprement dite (à peu près 0,70 %).
Cependant, à la différence des enseignes traditionnelles, dont l'ensemble des frais représente plus de 2 % de la valeur en question, l'assistance des algorithmes n'affiche qu'un taux indiciel (de fonds indiciels) de 0,30 % en moyenne. On peut donc constater que les services en automatisation sont nettement moins chers. Enfin, les professionnels précisent que les nouveaux systèmes appliquent le principe des indices de référence, ce qui les rend encore plus performants.
Des dispositifs qui permettent de mieux sécuriser les investissements
Souvent, les clients ont du mal à faire confiance aux systèmes de gestion automatisés. Mais les professionnels, comme dans le cas de Yomoni, affirment que le niveau de sécurité sera le même que chez les grandes structures puisque les contrats seront proposés par des enseignes de renom telles que Suravenir ou autres. Même avec des mandats de gestion présentant dix profils de risque, les professionnels sauront protéger les placements de leurs épargnants.
Enfin, afin que les résultats des robo-advisors puissent correspondre aux requêtes des demandeurs, un suivi sera effectué par une équipe composée d'experts en gestion de patrimoine. Et si les intéressés souhaitent en connaître davantage sur ces dispositifs automatiques et leur application concernant le livret d’épargne, ils pourront accéder à des plateformes dédiées dont Fundshop, Marie Quantier, WeSave et prochainement Nalo.