Il est désormais possible de se faire conseiller et de faire gérer son épargne par un robot. L’émergence des Fintechs est de plus en plus remarquable. Les entreprises adoptent progressivement des systèmes d’information sophistiqués pour livrer des services financiers afin que ces derniers soient assurés de manière plus efficace et moins coûteuse.
D’ailleurs, les consommateurs semblent être favorables à l’idée qu’un robot vienne à les conseiller sur la manière dont ils doivent placer leur argent.
Le robot-conseiller, ou robo-advisor en anglais, est un type de conseiller en gestion de patrimoine automatisé qui pour fonction d’assurer la gestion de portefeuille en ligne avec une faible intervention humaine. Le robot est basé sur les algorithmes et sur l’étude de big data et prodigue globalement des conseils sur les achats et les ventes à réaliser tout en laissant le choix de réaliser ces opérations au client.
L’arrivée de la technologie de robot-conseiller sur le marché permet d’abaisser le coût de la gestion de patrimoine et, de ce fait, mettre cette pratique à la portée de tout public disposant de moins d’épargne. Ainsi, le robo-advisor s’adresse à tous les investisseurs, surtout les plus modestes.
Un robot à la place d’un conseiller de gestion de patrimoine
Les robots s’apprêtent à prendre la place des conseiller en gestion de patrimoine. Les clients des banques pourront dorénavant demander au robot-conseiller le contrat d’assurance à choisir ou encore la manière d’épargner leur retraite.
Pour parvenir à déterminer le ou les produits adaptés au profil du consommateur, ce dernier devra répondre à une vingtaine de questions. Le robo-advisor pourra ainsi déterminer un « profil de risque entre 1 et 10 », le profil 1 donnant lieu à une sécurisation à 100% du capital investi, et les autres profils évoquent le risque de perte en capital qui sera plus ou moins élevé.
Aussi, le robot recommandera la manière dont l’enveloppe d’investissement sera répartie entre les différents produits, un service auquel le client pourra bénéficier si l’enveloppe d’investissement est d’un montant supérieur à 1 000 euros.
D’ailleurs, les consommateurs demandent la généralisation de ce genre de pratique. En effet, Laurent Bertin, le directeur exécutif chez Accenture, affirme que la demande des clients pour le robo-advisor est forte, et ce, dans « tous les domaines des services financiers : la banque, l’assurance, et les placements ».
Un service plus rapide et moins cher
Les principaux avantages du robo-advisor qui séduisent les épargnants sont un coût réduit, un service plus simple, plus intelligible avec une meilleure capacité d’analyse et d’objectivité, ainsi qu’une accessibilité 24heures sur 24, 7 jours sur 7 depuis le web.
Les clients ne demandent que de bénéficier d’un service doté de ces critères. De plus, les consommateurs affichent un attrait croissant vers d’autres interlocuteurs que des assureurs traditionnels.
En France, c’est la société Yomoni qui s’est lancée dans le secteur des robots-conseillers, en proposant un diagnostic en ligne aux internautes qui sont intéressés par un service de conseil pour les orienter avant de souscrire à un livret d’épargne. Les conseillers humains de Yomoni prendront par la suite le relais pour accompagner l’épargnant dans ses démarches.