mardi10octobre
Une personne en train de faire les comptes financiers

Depuis quelque temps, la modalité de calcul du taux de rémunération du livret A est au centre des discussions. Malgré les remaniements qui ont déjà été faits depuis l’année 2008, une autre modification est actuellement en cours. Toutefois, ces changements n’ont presque jamais été pris en considération. Afin de trouver le mode de calcul le plus convenable, le gouvernement décide de ne pas se référer à cette formule durant un ou deux ans.

Une révision a été faite il y a quelques mois sur la formule permettant de calculer le placement réglementé. Cependant, une autre réforme est déjà en vue. Selon les responsables étatiques, le taux restera d’abord gelé à 0,75% durant deux ans. Plus précisément, ce taux sera appliqué jusqu’en août 2018. Avec cette formule, le gain des souscripteurs est également remis en question.

Toutefois, le ministère de l’Économie et des Finances annonce qu’il n’attendra pas cette date limite pour la nouvelle réforme. La démarche reste encore assez difficile puisqu’il faut un mode de calcul applicable en toutes circonstances.

La discussion sur le taux de rémunération

La formule du taux de rémunération a souffert de la politique monétaire fixée par le BCE. Au début, elle devait déterminer la juste valeur entre les intérêts des souscripteurs et le coût de l’emprunt des organismes de logement social. Ces derniers s’en sont sortis perdants à cause de la grande différence entre le taux d’inflation et le taux de marché. En effet, l’application de la formule est devenue impossible.

Le gouvernement tente aujourd’hui de trouver le mode de calcul adaptée à toutes les situations malgré le taux actuel. Les intérêts des épargnants en dépendent.

L’intérêt des souscripteurs

Du point de vue technique, le taux de rémunération restera pour deux ans à 0,75%. C’est une manière pour l’État d’avoir plus de temps pour déterminer un mode de calcul adapté.

Il faut noter que la formule permettant de définir le taux de livret A a été déterminée de manière à mettre à la disposition des souscripteurs un taux supérieur ou égal à l’inflation. Mais, elle a été mise à l’écart lors des modifications de novembre 2016. D’où la nécessité d’une autre réforme.

Ce qu’il faut savoir sur la réforme de 2016

La réforme prévoit deux volets principaux. Le premier concerne les indices qui sont dans la formule actuelle. Il s’agit de l’inflation et des taux monétaires. Un lissage est alors prévu pendant un semestre pour ces deux indicateurs. Ce qui permet de prévenir les changements brusques du taux du livret A.

Le deuxième volet se base sur la suspension de la majoration de 0,25 point de pourcentage par rapport à l’inflation. Ceci ne concerne que les circonstances exceptionnelles, notamment lorsque la différence entre l’inflation et les taux monétaires dépasse ou égale 0,25%.

Cette décision a été prise puisque si les taux monétaires dépassent l’inflation de 0,25%, la majoration n’est plus indispensable pour rendre le livret d’épargne attractif.

Avec un taux d’inflation faible, la différence de 0,25% devient plus avantageuse. Si l’on se réfère alors à la statistique, cette nouvelle formule est plus adaptée lorsque le taux d’inflation est supérieur aux taux monétaires.

A découvrir également

  • Image actualite 1
    LEP : son taux devrait bientôt baisser, mais une bonne surprise attend les épargnants
    21/09/2023
  • Image actualite 2
    Livret A vs assurance vie : quelle stratégie adopter pour votre épargne ?
    14/09/2023
  • Image actualite 3
    Epargne : les Français piochent de plus en plus d’argent sur leur compte courant
    13/09/2023
  • Image actualite 4
    Optimiser votre épargne au-delà du Livret A : alternatives et stratégies
    3/09/2023

Archives

Nos placements
PERPlus de retraite et moins d'impôts avec nos PER sans frais d'entrée
Assurance vieDécouvrez nos contrats sans frais d'entrée
SCPIAccédez à l'immobilier professionnel dès 500 €
DefiscalisationInvestissez dans l'économie réelle en réduisant votre impôt