mercredi25juillet
Un professionnel et son épargne

Le gouvernement n’a jamais caché son souhait de relancer les placements en actions et l’épargne salariale en général. C’est d’ailleurs l’une des vocations du projet de loi Pacte. Dans ce contexte, il convient pour l’épargnant de mesurer de manière minutieuse les risques qu’il pourrait prendre. Quels sont alors les paramètres à prendre en compte dans de tels placements ?

Le gouvernement appréciait bien que les épargnants misent davantage sur l’épargne salariale. Ainsi, l’économie réelle s’en retrouverait encouragée grâce à ces capitaux. Lors de la présentation du projet de loi, le ministre des Finances et du budget Bruno Le Maire n’a pas manqué de rappeler que sans capital, tout capitalisme serait vain.

Il a ajouté que le financement des entreprises est la solution pour redresser l’économie de manière conséquente. Cependant, ces placements ne sont pas sans risques. Les épargnants français s’interrogent alors sur la manière dont ils doivent recevoir ce projet de loi Pacte.

L’épargne salariale reste un placement risqué

Soutenir les entreprises et l’économie à travers l’épargne salariale est une chose. Mais pour l’épargnant, miser toute son épargne dans un tel placement fait réfléchir à deux reprises.

En effet, le niveau de risque n’est pas négligeable car ces actifs sont constamment menacés par les fluctuations boursières. Leur volatilité représente donc un risque élevé pour les épargnants.

L’Autorité des marchés financiers a publié sa cartographie des risques le 5 juillet 2018. Ce document parle de ces risques :

« Dans un environnement économique dont le dynamisme porteur pourrait être menacé (remontée trop rapide des taux d’intérêt, endettement excessif, guerre commerciale ou vulnérabilité de certains pays émergents), le risque numéro 1 identifié par le régulateur à la mi- année 2018 reste celui d’une correction brutale du prix des actifs financiers. »

Dans ce contexte, on s’interroge alors si le placement est intéressant quand on connaît l’aversion des Français face au risque. Par ailleurs, il faut noter que les fonds monétaires impliquent 0,2% de frais de gestion en moyenne, alors que les FCPE actions épargne salariale affichent 1,64%.

L’épargne salariale, un potentiel important

Si le gouvernement souhaite relancer l’épargne salariale, c’est parce que les enjeux économiques sont importants. En effet, il faut savoir qu’à travers les primes de participation et d’intéressement et les versements effectués par les salariés sur chaque type de livrets d’épargne, ce placement rapporte une enveloppe de 12 milliards d’euros tous les ans. Par exemple, sont concernés le Plan d’épargne entreprise (PEE) et le Plan d’épargne retraite collectif (Perco).

Les 11 millions d’épargnants ont contribué à l’atteinte d’un encours de 130 milliards d’euros au terme de l’année 2017. Cet encours est donc passé du simple au double en une décennie.

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