mardi18septembre
A savoir sur les contrats en unités de compte

Quand le détenteur d’une assurance-vie opte pour un contrat multisupport, il investit à la fois dans les fonds en euros et dans les unités de compte (UC). Ces dernières peuvent par exemple prendre la forme d’actions ou de parts dans les fonds communs de placement. Le souscripteur a l’embarras du choix quant aux supports d’investissement, en fonction notamment de son aversion au risque. Bien que l’assuré ait la possibilité de diversifier son épargne avec ce type de contrat, son fonctionnement apparaît alambiqué.

En raison des tendances inflationnistes, davantage de Français s’orientent vers les contrats d’assurance-vie en UC. Lorsque le marché boursier affiche une bonne performance, il en va de même pour la rentabilité des supports en UC. Ils peuvent afficher des résultats largement supérieurs aux fonds en euros.

Mais si le rendement du contrat est inférieur au montant des frais prélevés par l’assureur, aucun gain ne sera perçu. Ceci dit, les capitaux investis ne sont pas garantis. Toujours est-il que l’assurance-vie en UC est dédiée aux entrepreneurs qui manifestent moins d’aversion au risque. Mais comment fonctionne exactement ce type de contrat ?

La rentabilité du placement est à la hauteur du risque pris

À la différence des fonds en euros, l’épargne des contrats en UC est intégralement investie sur des supports financiers. Il peut s’agir d’obligations et de parts dans les Sociétés civiles immobilières (SCI). Pour ce type de contrat, le risque à prendre concerne les fluctuations de la Bourse, notamment sur le long terme.

Même si l’épargnant prend des risques, il peut prétendre à un minimum de sécurité en contractant une assurance-vie multisupport.

Quelles garanties pour les unités de compte ?

Dans le cadre d’un contrat à capital variable, la garantie concerne le nombre d’UC et non le montant placé. De la même façon, les ponctions effectuées par les compagnies d’assurance et par les gestionnaires des assurances vie impactent le nombre d’UC et n’affectent pas le capital investi.

Outre ces prélèvements, la rentabilité des contrats en UC est également influencée par les valeurs de supports financiers. En effet, les fonds varient en fonction de la tendance du marché financier. Ainsi, il peut arriver qu’à l’échéance du contrat, le montant placé soit inférieur au montant des versements. C’est la raison pour laquelle les prélèvements sociaux ne sont effectués qu’au moment du rachat de l’épargne.

Dans la pratique…

En supposant qu’une unité de compte corresponde à 10 euros, l’épargnant aura placé 100 UC à l’occasion d’un investissement de 1 000 euros. Concernant les frais annuels de gestion de l’assurance-vie, ils sont déduits du nombre d’UC. Ainsi, le montant du capital sera de 99 UC avec des frais équivalents à 1%, si aucun autre versement n’a été effectué.

Néanmoins, si la valeur du support financier baisse pour passer à 9 euros, le capital s’élève à 891 euros. Inversement, si l’UC augmente de 2 euros après revalorisation, la valeur du contrat s’établit à 1 188 euros.

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