Si l’immobilier est un placement propice pour les investisseurs qui veulent pallier le faible rendement de l’épargne financière, la pierre papier offre davantage : une rémunération fort attrayante à laquelle s’accompagnent diverses commodités. Pour autant, il est à préciser qu’une étude approfondie est requise afin de garantir une meilleure performance de ce support.
La perception de gains et le montant de ceux-ci viennent toujours en tête lorsqu’il s’agit d’investissement. Ce qui est de plus normal. C’est la raison pour laquelle le choix de bon nombre d’épargnants se repose sur la rentabilité d’un placement. Et les Français ne font pas exception à cette règle, même si leur majorité priorise la sécurité de leur fonds.
L’investissement immobilier locatif assisté répond à ces deux attentes. D’une part, les risques étant amoindris du fait que les actifs, diversifiés, sont gérés par des professionnels. D’autre part, les dividendes sont nets des diverses charges afférentes à la location du bien.
C'est justement de ces paramètres dont il faut bien tenir compte afin de ne pas rencontrer de mauvaises surprises au moment de la distribution des profits. Sans oublier, de surcroît, le délai de jouissance imposé à chaque souscripteur de SCPI étant donné que les impacts sur leur finance sont non négligeables
Toutes les cartes en main
En matière d’investissement, mieux vaut toujours avoir connaissance de tous les paramètres qui sont en jeu. Les charges et la fiscalité entre autres sont à analyser minutieusement afin d’éviter les quiproquos. En effet, il arrive souvent que les offres proposées à la souscription et les performances mises en avant par le distributeur du produit ne soient pas conformes aux résultats finaux.
L’acquisition de parts de scpi, notamment, requiert une étude plus méticuleuse qu’avec d’autres. Et c’est là qu’un professionnel intervient, apportant son expertise dans l’examination à la loupe du portefeuille afin de s’assurer que celui-ci est en adéquation avec le profil patrimonial de l’investisseur.
À savoir, plusieurs indicateurs déterminent la performance réelle de la pierre papier. Trois d’entre eux sont les plus importants :
- Le Taux de Distribution sur Valeur de Marché ou TDVM qui correspondant à la rémunération ;
- Les Provisions pour Gros Entretiens ou PGE ;
- Le Report À Nouveau ou RAN.
Mais le temps est un autre paramètre à ne pas négliger. Entendant par cela, l’attente avant la perception des premiers dividendes, appelée plus techniquement le délai de jouissance. Le fait est que cela impacte grandement sur la trésorerie de l’épargnant, surtout dans le cas où ce dernier avait contracté des dettes pour pouvoir investir. Ou bien s’il comptait sur les profits engendrés pour sa survie.
Une attente qui va durer quatre mois
Le délai de jouissance est estimé en moyenne à quatre mois bien qu’il dépende du gestionnaire d’actifs et des clauses du contrat le liant avec les souscripteurs. Tous les documents correspondant aux SCPI le confirment d’ailleurs :
Les parts souscrites porteront jouissance le premier jour du quatrième mois suivant le mois de la souscription et de la réception des fonds.
Ainsi, un épargnant ayant acquis ses parts en début de l’année ne pourra espérer jouir de ses plus-values qu’à la fin du deuxième trimestre, c’est-à-dire au 30 juin. La raison, ses premiers gains ne sont débloqués qu’à compter du 1er mai. Or, les distributions se font à l’échéance de chaque période de 3 mois. C’est à partir du 30 septembre qu’il pourra alors percevoir des dividendes complets (pour le 3ème trimestre).
Ce retard de paiement est totalement légitime puisque les fonds provenant des nouvelles inscriptions ne peuvent pas être placés dans l’immédiat. À préciser qu’un investissement pressant peut ternir sa qualité alors que la somme à investir est loin d’être anodine, celle-ci peut même s’élever à plusieurs millions d’euros. Les sociétés de gestion sont, de ce fait, dans l’obligation de procéder à des choix tout aussi appliqués afin d’assurer et leurs marges et la satisfaction de leur clientèle.