En général, les épargnants ont le choix entre trois enveloppes fiscales pour investir leur argent : l’assurance vie, le Plan d’Épargne Retraite (PER) et le Plan d’Épargne en Actions (PEA). Chacune de ces enveloppes présente des avantages et des contraintes, mais le choix doit être guidé par les objectifs et la durée du placement.
L’assurance vie
Offrant une certaine flexibilité, l’assurance vie est plébiscitée par les épargnants du fait de sa fiscalité avantageuse : si l’assuré a opté pour un contrat multisupport, les gains générés par l’épargne et capitalisés bénéficient d’une exonération d’impôt, et ceux générés par les supports unités de compte ne sont pas soumis aux prélèvements sociaux .
En cas de retrait avant le 8eme anniversaire du contrat, seules sont imposables les plus-values associées au montant récupéré (12,8 %). Pour un contrat de plus de 8 ans, la taxe est limitée à 7,5 % sauf pour les contrats souscrits depuis le 27 septembre 2017, et dont le montant du capital est égal ou supérieur à 150 000 euros après un abattement annuel de 4 600 euros (12,8 %).
Le PER
Le Plan d’épargne retraite est un placement financier permettant de constituer un capital en vue de la préparation de la retraite.
Moins souple que l’assurance vie, le PER présente tout de même des avantages fiscaux non négligeables : les versements peuvent être déduits des revenus imposables dans la limite des plafonds fixés chaque année .
En revanche, à la sortie, le capital cumulé est assujetti à l’impôt sur le revenu, et les intérêts à la flat tax (30 %). Si le souscripteur opte pour la sortie en rente viagère, celle-ci sera également soumise à l’IR après l’application d’un abattement de 10 %.
Le PEA
Le Plan d’épargne en actions permet de bénéficier d’une exonération d’impôts dans la limite de 150 000 euros pour un compte classique, et de 225 000 euros pour une PEA PME .
Si le titulaire décide de retirer son épargne après le 5e anniversaire du contrat, le capital et les gains ainsi que les rentes viagères sont soumis uniquement aux prélèvements sociaux . Avant cette échéance, la flat tax de 30 % s’appliquera sur les plus-values.
- Chaque enveloppe fiscale présente des avantages non négligeables, mais le choix doit dépendre des objectifs de l’épargnant et de la durée du placement.
- Il est possible de combiner ces enveloppes fiscales afin de diversifier son portefeuille et équilibrer les risques en fonction de son profil d’investisseur.