La majorité des livrets bancaires sont, à priori, très attrayants, avec les primes de bienvenue offertes par les établissements financiers et les taux promotionnels élevés. Toujours est-il que tout contrat mérite d’être étudié sous tous les angles avant de procéder à sa signature. C’est aussi le cas pour ce type de placement.
Des taux promotionnels allant jusqu’à 5%, des bonus offerts à l’ouverture, les offres de certains livrets bancaires sont indéniablement attirantes. Sauf qu’il faut aussi tenir compte de ses autres caractéristiques avant de signer le contrat.
En effet, à termes de la promotion, c’est le taux de base qui prend le relai, entrainant une baisse notable du rendement. Cette diminution peut être aussi occasionnée par la fiscalité de ces produits d’épargne.
Bon nombre d’épargnants n’arrivent à réaliser tous ses paramètres qu’une fois le livret à leur possession, alors que la résiliation du contrat requiert le respect de certaines conditions qui peuvent être strictes selon l’établissement.
Des offres alléchantes réservées uniquement aux nouveaux clients
Afin de développer leur portefeuille client, les banques doivent mettre en avant des taux élevés pour leurs produits d’épargne, ainsi que des bonus en guise de bienvenus. Ces offres pourraient susciter chez les épargnants l’espoir de percevoir une rémunération importante.
À cet effet, les taux promotionnels oscillent actuellement entre 3% et 5% tandis que des primes, dont la valeur varie selon l’enseigne bancaire, sont offertes aux nouveaux souscripteurs. À titre d’indication, un bonus de 40 euros génère un supplément de rendement de 0,4%, si l’épargnant a placé 10 000 euros sur son livret. Pour le même montant de prime, ce dernier rapporte 0,2% de plus avec 20 000 euros de versement.
Les revers des livrets bancaires
Comme toute médaille a son revers, les livrets bancaires présentent aussi plusieurs inconvénients. Leurs taux promotionnels, par exemple, ne s’appliquent qu’en début de contrat, à savoir quelques mois seulement après l’ouverture du livret d’épargne.
Encore faut-il tenir compte d’un plafonnement des versements. Le taux de base, qui est le taux de rendement effectif de ce type de placement, sera appliqué tout au long du contrat. Fixé par chaque banque qui propose le produit, il varie entre 0,1% et 1% brut.
Outre sa rémunération, le livret bancaire est régi par des conditions établies par l’établissement bancaire, et censées être approuvées par l’épargnant lors de la signature du contrat. Le point le plus important qui y est soulevé est la durée du placement.
En effet, certains épargnants pourraient être tentés de clôturer et de rouvrir son livret afin de pouvoir profiter des promotions, ce qui n’est pas possible. Il arrive que le contrat doive être maintenu pendant plusieurs mois, voire jusqu’à la fin de l’année en cours.
Le dernier paramètre à tenir compte, mais qui n’est pas des moindres, est la fiscalité de ce support d’épargne. À compter de cette année, les revenus des livrets bancaires sont soumis à une taxe unique, nommée prélèvement forfaitaire unique ou PFU, de 30%. De ce fait, avec un rendement brut de 1%, le placement rapportera 0,7% net d’impôts.