Récemment, une étude du Cercle de l’Épargne et d’Amphitéa démontre l’insatisfaction des personnes retraitées, causée par la hausse de la CSG, mais aussi par le taux d’épargne en diminution. Les Français sont alors inquiets à propos des revenus qu’ils vont percevoir à leur retraite. Ils hésitent aussi à épargner, car le système de retraite actuel semble inapproprié pour leurs avenirs.
Selon l’enquête réalisée par Amphitéa, le Cercle de l’Épargne, IFOP et AG2R, les Français anticipent déjà une insatisfaction par rapport à leur vie future. Effectivement une majeure partie de la population française, à savoir 74% d’entre eux ont peu d’estime pour leur pension.
Cette étude a été réalisée pour un intérêt particulier, mais l’État projette un changement du système de retraite. Unifier les règles de calcul des pensions et ne plus considérer le nombre de trimestres au moment des opérations sont les principales modifications envisagées par le gouvernement. À l’égard de cette situation, 71% des personnes sondées jugent le système actuel comme étant inefficace et injuste.
Les résultats de l’enquête sont disparates
Avec la hausse actuelle du coût de la vie quotidienne, les Français peinent à épargner. Un bon nombre de la population prend conscience de l’insuffisance de leur pension. Ils espèrent vivre aisément, mais le système de retraite est dans l’incapacité de répondre à ce besoin.
La moitié des personnes interrogées, à savoir 53%, veulent bien prioriser l’unification des régimes de retraite, cependant les avis ne sont pas unanimes. Ils sont plus de 68% à vouloir épargner individuellement au lieu d’effectuer des épargnes-retraite collectives.
Des revenus mensuels faibles
Le pouvoir d’achat reste l’élément déclencheur de la préoccupation des retraités actuels, surtout ceux possédant une pension supérieure à 3000 euros. Cependant, en percevant des revenus mensuels faibles, les actifs font le choix de partir à la retraite à un âge plus reculé, c’est-à-dire au-delà de 65 ans.
Il faut savoir que la majeure partie des travailleurs français, à savoir 55%, souscrivent un ou plusieurs livrets épargne, quoique mettre de l’argent de côté est devenu moins facile. Toujours est-il que l’immobilier est un placement prioritaire pour 65% de la population active, ces derniers le préfère largement aux épargnes de longue durée.
La préférence en matière de placement
Pour 51% des épargnants, la meilleure initiative serait de prendre quelques risques lors des placements à long terme. Étant donné la prétendue inefficacité du le système d’épargne, 30% de la population pensent qu’aucune épargne n’est dotée d’une rentabilité quelconque.
C’est ce que reflète la baisse des taux de rendement du Livret A et de l’assurance vie. Cependant 39% des investisseurs profitent de la possibilité de transférer leur épargne dans des actions ou des unités de compte des contrats d’assurance-vie. À noter qu’il s’agit d’une offre spécifique pour les détenteurs d’un capital supérieur à 50 000 euros.
Il faut aussi savoir que 35% de la population française ont une préférence pour le Livret A, 27% pour le PEL/CEL (plan ou compte épargne logement) et 27% pour l’épargne salariale. Toutefois l’assurance-vie est priorisée en matière d’épargne, car 44% des Français optent pour support financier.