épargne en ligne

    Les Français sont de fervents épargnants, et cela, bon nombre d’études le confirment. Si le placement immobilier et l’assurance-vie gardent toujours leur popularité, l’épargne digitale gagne actuellement du terrain, d’autant que celle-ci présente une performance plutôt prometteuse. Quoi qu’il en soit, la plupart des épargnants semblent davantage rassurés par le contact humain.

    L’époque actuelle est marquée par la forte expansion du digital. Bon nombre de Fintech se lancent dans le marché de l’épargne, proposant des innovations technologiques pour optimiser la manière de gérer les économies, mais aussi des performances satisfaisantes au niveau de la rentabilité.

    Le cabinet de conseil Deloitte et l’expert en gestion d’épargne Wesave ont réalisé une étude afin de mieux évaluer la position des Français par rapport aux établissements traditionnels d’épargne, ainsi qu’à ces nouveaux acteurs.

    Il s’avère que moins de la moitié des personnes enquêtées connaissent l’épargne en ligne. De plus, ce sont les jeunes épargnants et les foyers les plus aisés qui sont attirés par la nouveauté. D’après le sondage, les épargnants priorisent le contact humain à la dématérialisation.

    L’épargne digitale gagne davantage du terrain

    L’épargne digitale est un placement d’argent en ligne, qui doit son existence grâce à la technologie actuelle. Sa souscription se fait sur Internet, et la gestion des fonds est automatisée.

    À l’instar des banques dématérialisées, les Fintech dédiées à ce mode d’épargne proposent des frais moins élevés et un rendement plus important. Le cabinet de conseil Deloitte et le gestionnaire d’épargne Wesave confirment, d’après leur étude que :

    Après les banques en ligne, de nouveaux entrants ont fleuri ces dernières années en France pour développer ce marché peu exploré de l'épargne digitale en s'inspirant de réussites américaines telles que Betterment et Wealthfront. Ces startups visent en particulier le marché de l'assurance-vie.

    Par ailleurs, 85% des épargnants ont constaté la complexité des marchés, si bien que les produits à capital garanti continuent d’être priorisés, notamment l’assurance-vie en euros, optée par 37% des épargnants, et les livrets plébiscités par 92% d’entre eux.

    Lors de l’enquête, 56% des sondés ont déclaré n’avoir jamais pris connaissance de l’existence de l’épargne digitale. En revanche, près du quart des personnes informées y sont favorables.

    La moitié, dont la majorité est composée de jeunes âgés de 25 à 34 ans, prévoit de se former à la gestion de l’épargne. D’ailleurs, le besoin de formation est d’autant plus grand que les revenus de l’épargnant sont plus élevés.

    Les acteurs traditionnels ont toujours la côte

    Les banques traditionnelles prédominent toujours le marché de l’épargne, en grande partie à cause de l’importance de leurs réseaux. Les souscriptions en assurance-vie multisupports s’élèvent à 52% environ auprès de ces établissements financiers, alors que les banques en ligne n’en enregistrent que 9%.

    La suprématie des agences bancaires physiques se confirme également au niveau des produits financiers, étant donné qu’elles représentent 66% du canal, contre 12% pour les banques en ligne. L’étude indique d’ailleurs que :

    Les banques et les assureurs restent les principaux pourvoyeurs d'épargne. Toutefois les banques en ligne commencent à prendre une place significative sur les produits financiers. La place prise par les assureurs en ligne reste pour le moment marginale.

    Le besoin d’un contact physique avec un conseiller attitré est l’une des raisons qui poussent les épargnants à privilégier les banques traditionnelles.

    En effet, plus de 4 personnes enquêtées sur 10 préfèrent s’adresser directement à un conseiller bancaire, 51% en contacte en cas de question, 23% éprouvent de l’appréhension à l’idée que leurs économies soient gérées par des algorithmes. Même 40% de ceux qui semblent intéressés par l’ouverture d’un livret d’épargne en ligne souhaitent obtenir un rendez-vous avec un interlocuteur physique en cas de besoin. D’après l’étude :

    Le conseiller bancaire est le principal interlocuteur des épargnants, c'est la première source d'information en matière d'épargne financière.
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    Écrit par
    Rédaction meilleurtaux Placement

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