Pendant l'été, nous vous proposons un retour sur les principaux événements politiques, économiques, boursiers et patrimoniaux qui ont marqué l'année 2019, à travers les commentaires de Marc Fiorentino dans son morning zapping. Aujourd'hui, retour sur l'année de l'économie mondiale
>Le 08/01 : l'europe patine
Les prévisions de croissance sont revues à la baisse.De façon significative.Le PIB de la zone euro était de 2.4% en 2017, 1.9% attendu en 2018 mais il devrait à peine dépasser les 1.6% en 2019 (on anticipait encore 2% il y a quelques mois).En cause le ralentissement fort de l'Allemagne du fait de la tension sur le commerce international et l'impact de la situation politique dans des pays comme l'Italie ou encore la France.
Le 30/01 : slowbalisation
C'est l'autre élément marquant.C'est The Economist qui utilise ce terme.De quoi s'agit-il ?Du ralentissement significatif du commerce mondial.Et de la fin de l'âge d'or de la globalisation.Le commerce international est passé de 39% du PIB mondial à 61% en 2008.En 2018, il a baissé à 58% du PIB et la tendance se confirme.La part des investissements directs à l'étranger des multinationales est passée de 3.5% du PIB en 2007 à 1.3% en 2008.Plus d'info dans le morning zapping du 30/01
Le 01/02 : l'italie en récession
La zone euro ralentit.0.2% seulement de croissance au dernier trimestre 2018.Du fait, principalement, de l'Allemagne.Mais l'Italie fait pire.Baisse de 0.2% du PIB fin 2018.Et donc c'est officiellement une récession, deux trimestres de suite de baisse de la croissance.Heureusement qu'il y a l'Espagne et ses 2.5% de croissance pour 2018.
Le 04/02 : des chiffres impressionnants
Avec le shutdown, on attendait des chiffres de l'emploi américain pour le mois de janvier nettement en retrait.Il n'en a rien été.304,000 emplois créés en janvier.Pour l'année 2018, on est à un total de 2,674 millions de créations d'emplois.Et tout cela s'accompagne d'une progression des salaires.3.2% en janvier par rapport à janvier de l'année précédente.Plus d'info dans le morning zapping du 04/02
Le 15/02 : les prévisionnistes perdus
Ils sont tous d'accord sur le fait que l'économie américaine va ralentir après ce qui va être le plus long cycle de croissance de l'histoire du pays.L'effet de la baisse massive des impôts par Trump commence à se dissiper.Mais personne n'est capable d'estimer l'ampleur du ralentissement.Entre ceux qui prévoient 1.5% de croissance et ceux qui prévoient une récession.Rappelons que les États-Unis sont la locomotive de la croissance mondiale et qu'un fort ralentissement de son économie serait extrêmement dommageable.Plus d'info dans le morning zapping du 15/02
Le 05/03 : la chine moins ambitieuse
La Chine a annoncé ce matin ses objectifs de croissance pour 2019.En baisse.6% à 6.5% seulement.6% c'est le taux de croissance le plus bas depuis 30 ans.Et encore, si les chiffres officiels sont vrais et on sait que ce n'est pas le cas...Pour relancer la croissance, la Chine annonce une mesure forte.La baisse de 3% du taux le plus élevé de TVA.Et une baisse de 1% du taux de TVA de 10%.L'équivalent au total de 120 milliards de $.
Le 13/03 : le mystère japonais
L'exemple japonais illustre un des grands paradoxes économiques du moment.Malgré un vrai plein-emploi, avec un taux de chômage à 2.5%, l'inflation ne décolle toujours pas.Depuis 30 ans.Malgré des multiples plans de relance.En janvier elle est seulement de 0.4%.Un vrai mystère.
Le 20/03 : la croissance en 2019
Alors que tous les pays développés révisent à la baisse leur croissance, parfois de façon drastique comme l'Allemagne avec une croissance à 0.7%, la France va peut-être afficher une croissance pour 2019, certes médiocre, mais, pour une fois, supérieure à la zone euro.L'INSEE prévoit 0.4% au premier trimestre, 0.4% au deuxième trimestre.Et on devrait atteindre 1.4% pour l'année.C'est l'effet des cadeaux faits par Macron aux gilets jaunes.Plus d'info dans le morning zapping du 20/03
Le 09/04 : le miracle australien
28 ans.L'Australie a totalement ringardisé la théorie des cycles économiques.28 ans de croissance ininterrompue.Malgré toutes les crises mondiales.Malgré le ralentissement de la Chine.L'Australie est une incroyable exception.L'explication ? L'extrême prudence de l'État, des banques et une réglementation efficace.Cet été, les États-Unis en seront à 10 ans.
Le 10/04 alerte croissance
Et de 2.Pour la deuxième fois en seulement 3 mois le FMI révise à la baisse ses prévisions de croissance pour 2019.De 3.5% à 3.3%.Et 3.7% encore attendus en octobre 2018.En cause, les États-Unis mais surtout l'Europe.Et la guerre commerciale.La croissance du commerce mondiale est revue à la baisse, 3.4% en volume seulement contre 4% précédemment.La croissance mondiale sera au plus bas depuis 2009.
Le 24/05 : seule au monde
L'Inde.Rien ne semble l'atteindre.Indices boursiers indiens à des niveaux records après l'élection triomphale du parti de Modi.Pendant que la Chine se débat avec sa croissance, l'Inde affichera une croissance proche de 7% en 2019.Avec une inflation sous contrôle à 2.9%.Et une monnaie solide.Impressive...
Le 02/07 : les taux négatifs, encore et toujours
Les taux négatifs ne sont plus une aberration conjoncturelle. Ils sont devenus une aberration structurelle.Aberration car celui qui prête doit payer de l'argent et celui qui emprunte en reçoit.Aberration car l'Europe et le monde ne sont pas en récession, et rien ne justifie donc, sur papier, des taux négatifs.Aberration car il n'y a pas non plus de crise financière majeure ou de krach qui justifierait de tels taux.Aberration enfin car c'est évidemment une incitation aux déficits, à la dépense, à la dette.Plus d'info dans le morning zapping du 02/07
Le 05/07 : champions de la croissance
C'est donc fait. Les États-Unis ont battu leur propre record de croissance ininterrompue. Record absolu. Du jamais vu depuis 1854. 121 mois consécutifs de croissance positive. Le précédent record datait de mars 91 à mars 2001. Au-delà de ce record, que peut-on dire de ces dix ans ? Plus d'info dans le morning zapping du 05/07