Pendant l'été, nous vous proposons un retour sur les principaux événements politiques, économiques, boursiers et patrimoniaux qui ont marqué l'année 2019, à travers les commentaires de Marc Fiorentino dans son morning zapping. Aujourd'hui, retour sur l'année de l'immobilier.
>Le 08/01 : l'immobilier toujours
Selon les "experts", la hausse de l'immobilier devrait continuer en 2019 mais à un rythme moins soutenu, 1 à 2% selon Century 21.Paris continue à caracoler en tête des hausses.Et comme l'illustre le Figaro, avec 250 000? vous achetez un studio à Paris mais un 5 pièces à Lille. Le prix moyen du m2 à Paris est attendu en février à 9650?, un nouveau record.
Le 01/02 : immobilier: cela dépend des villes
En moyenne, l'immobilier semble marquer une pause en ce début d'année.Mais si on regarde de plus près, on s'aperçoit que la situation est très contrastée.Toujours très fort pour Paris, et son m2 en moyenne à 9445?, ou encore pour Lyon qui grimpe de 1% sur ce seul mois de janvier.Moins brillant pour les plus petites villes.Et pas brillant du tout pour les zones rurales.Fracture sociale.Fracture régionale.Fracture immobilière.Plus d'info dans le morning zapping du 01/02
Le 01/03 : l'immobilier encore et toujours
Les prix de l'immobilier continuent à grimper.9463 ? le m2 à Paris. 54% de hausse en 10 ans.Lyon en forte hausse, suivie de Nantes ou encore Rennes.La crainte de hausse de taux s'éloigne, les prix continuent donc à progresser.Les Échos anticipe un m2 au-dessus de 10,000? à la fin de l'été.Comment investir en immobilier en 2019 ?
Le 06/03 : votre argent du jour
Nouveau record sur les taux immobiliers !Sur 20 ans, les taux moyens tendent à repasser sous les 1,5 %.La baisse des taux longs joue à plein régime, tout comme la concurrence entre les banques à l'approche du printemps qui est un temps fort pour les transactions immobilières.Une opportunité immanquable pour se lancer dans une acquisition immobilière. Résidence principale, immobilier locatif, résidence de services, SCPI,... difficile de sélectionner le placement adapté à son profil. Dans beaucoup de cas, c'est en fait assez simple : le meilleur placement dépend souvent de l'âge de l'investisseur. Immobilier : A chaque âge son acquisition
Le 14/03 : votre argent du jour
Immobilier locatif : après 60 ans, vendez ! C'est en tout cas le conseil du magazine Le Revenu.Pour le journal, si la pierre est un excellent placement, il est conseillé de privilégier après 60 ans les actifs moins chronophages et surtout moins taxés.Évidemment, un appartement loué en direct exige une gestion lourde (recherche locataires, quittances, charges, déclarations,etc...), une gestion de l'inattendu (travaux, problèmes de locataires, etc...), et subit une fiscalité importante (les revenus fonciers sont soumis à la TMI + 17.2%).Les SCPI étrangères moins taxées et sans gestion, peuvent présenter une solution.Mais pour ceux qui veulent aussi diminuer l'IFI et optimiser leur succession, mieux vaut se détourner de l'immobilier après 60 ans.Chez Meilleurtaux Placement, cela fait des mois qu'on vous le dit : Détenir des biens immobiliers à la retraite : pourquoi c'est souvent une mauvaise idée
Le 26/03 : votre argent du jour
Pourquoi investir dans une résidence de services ? C'est la question que s'est posée le journal Les Échos la semaine dernière dans une rubrique consacrée aux résidences de services.Avec trois arguments imparables :- Pas de problème de gestion. De la recherche du locataire à l'entretien des locaux en passant par le suivi du règlement des loyers, c'est l'exploitant qui s'occupe de tout.- Pas de risque d'impayé. En effet, avec la résidence de services, votre locataire, c'est le gestionnaire qui vous verse donc un loyer garanti.- Une fiscalité attractive : Les biens sont loués meublés avec le statut de LMNP. Un statut avantageux qui permet entre autres d'amortir le bien sur les revenus locatifs, chaque année pendant de longue années, et bénéficier ainsi d'un revenu exonéré d'impôt.Toujours selon les Échos, en matière de rendement, la moyenne du marché se situe autour des 4%.Recevez une information détaillée sur l'investissement en résidence étudiante.
Le 08/04 : les loyers aussi
progressent fortement.Dans toutes les grandes métropoles.+2.5% à Paris en 2018.+3.2% à Marseille+3.7% à GrenobleD'où une hausse des dépenses "contraintes" et une pression à la baisse du pouvoir d'achat.Les prix immobiliers, eux, ont dépassé les 10,000 euros du mètre carré en moyenne dans la Capitale.
Le 10/05 : votre argent du jour
En 10 ans, le pouvoir d'achat immobilier, en mètres carrés, des Français a augmenté de 36 %, selon une étude de BNP Paribas Real Estate. L'étude se base sur trois paramètres : le niveau des prix, les taux d'intérêt et le niveau de revenu disponible. Bien sûr, il s'agit d'une moyenne nationale. A Paris et à Lyon, la capacité d'acquisition immobilière n'a augmenté "que" de 10% environ alors qu'on constate une quasi-stabilité (0,4 %) à Bordeaux. C'est surtout la baisse des taux d'intérêt, qui a permis de compenser largement la hausse des prix. Selon le courtier Empruntis, en 10 ans, les taux ont été divisés par 3, entraînant une hausse de la capacité d'emprunt de plus de 50 000 ? pour une même mensualité de 1000 ? par mois sur 20 ans, et une baisse du coût du crédit de près de 80 000 ? en 10 ans, pour 200 000 ? empruntés. Pour profiter des conditions exceptionnelles de taux, pensez à la SCPI à crédit pour investir en immobilier d'entreprises sans souci de gestion et avec un risque mutualisé (diversification géographique).Recevez une information détaillée sur la SCPI à crédit.
Le 05/06 : baisse des taux, toujours
En mai, le taux de crédit immobilier moyen a atteint un nouveau plus bas historique.1.29%.Du jamais vu depuis les 1.33% de décembre 2016.Et cela devrait continuer en juin.Les banques baissent les taux et repartent à l'attaque.Et les renégociations de crédit à la baisse repartent de façon spectaculaire.Vous devriez peut-être y penser même si vous l'avez déjà fait il y a deux ou trois ans.Surtout si vous avez un crédit à plus de 10 ou 15 ans encore en cours.
Le 07/06 : votre argent du jour
L'immobilier parisien de moins en moins rentable ?Selon l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap), les loyers ont augmenté de 1,2 % l'an dernier sur l'ensemble de l'agglomération parisienne.Dans le même temps, les charges de copropriété augmentent : les honoraires de syndic ont ainsi bondi de 7,6 % en Ile-de France selon l'Observatoire de MeilleureCopro.Et sans oublier la hausse des impôts avec le relèvement des prélèvements sociaux à 17,2 % l'an dernier.
Le 01/07 : l'immobilier aussi flambe
3% de hausse au premier semestre à Paris.1% sur l'ensemble de la France.Les Échos parle de "fièvre immobilière".Grâce à la baisse des taux.Grâce à l'assouplissement des attributions de crédit.La fête continue.Merci les banques centrales.
Le 17/07 : jusqu'où ?
Conséquence de la politique des banques centrales, les taux des crédits immobiliers continuent leur chute (Observatoire Crédit Logement/CSA).Et rien ne semble indiquer de ralentissement de la baisse.La question que je me pose: pourra-t-on avoir un jour des taux d'intérêt négatifs?Les États empruntent à taux négatifs.Les grandes entreprises empruntent maintenant à taux négatifs.Alors pourquoi pas les particuliers?Troublant