Le deuxième confinement en France et plus globalement en Europe fait naturellement se poser la question de la sécurisation des portefeuilles.
Nos derniers conseils
Outre la sortie des fonds H2O, qu’avons-nous conseillé lors de la dernière campagne d’arbitrages qui vient juste de s’achever ?
- Prudent : baisse d’exposition de l’ordre de 5 à 7% selon les profils.
- Equilibre : maintien de l’exposition actions, introduction de mines d’or, renforcement de l’obligataire international et léger renforcement du style value aux dépens du style croissance.
- Dynamique : maintien de l’exposition actions, renforcement des petites et moyennes capitalisations et léger renforcement du style value aux dépens du style croissance.
Ainsi, l’évolution actuelle des marchés ne vient pas prendre les arbitrages à revers, bien au contraire. Seules les expositions au style « value » et les petites capitalisations pourraient souffrir plus qu’à la normale.
Comment gérer son exposition au risque ?
Nous ne pensons pas qu’il soit nécessaire de baisser plus les expositions aux actifs risqués pour les raisons suivantes :
- Il ne faut pas se laisser distraire par une situation française pire que dans le reste du monde. L’investissement est international et de nombreuses zones (émergents en tête) ne sont pas dans la même configuration que nous.
- Les confinements sont moins stricts que lors du premier confinement et l’impact sur l’économie sera moindre.
- Nombre d’entreprises se sont adaptées et devraient mieux résister que lors du confinement de printemps.
- Et surtout les gouvernements et les banques centrales sont encore à la manœuvre ce qui calme les marchés. Cela amène à se poser des questions pour le futur notamment compte tenu de la montée de la dette. Toutefois, à court terme, les marchés restent aveugles à ces préoccupations.
La période est malgré tout tendue et la conjonction de la reprise du confinement couplée aux élections américaines incitent à la prudence. Il n’est donc pas question de renforcer les allocations à ce stade, d’autant plus que les indicateurs traditionnels de « peur » sont encore loin des niveaux de panique.
En conclusion
Comme nous l’écrivions ces dernières semaines, il est aujourd’hui aussi dangereux d’être complètement investi que de ne pas être investi du tout.
Concrètement, si vous avez des liquidités, il serait judicieux d’en investir une partie (1/3) afin de profiter de points d’entrée intéressants pour le moyen/long terme. En revanche, nous ne conseillons pas d’aller plus avant.