Agrandir la carte d'enquête Champ de montagne.

    Les terres agricoles font un retour remarquable dans le patrimoine des Français, suscitant un intérêt grandissant pour ces actifs tangibles. Récemment, une start-up a révélé une cartographie détaillée des prix du foncier agricole en France, déclinée selon les différentes régions. La demande croissante pour ces terrains fertiles se traduit par une augmentation continue de leur valeur, de quoi attirer l’attention des investisseurs en quête de stabilité et de diversification.

    Terres agricoles : entre convoitise et enjeux stratégiques

    Vignobles réputés, forêts, vergers fruitiers… les actifs tangibles regagnent leur place dans les patrimoines français. Parmi eux, les terres agricoles sont particulièrement prisées en raison de leur stabilité et de leur potentiel de diversification.

    Le marché du foncier agricole en France est vaste, mais étroitement encadré, principalement par les Safer (société d’aménagement foncier et d’établissement rural), lesquelles jouent un rôle clé dans leur régulation.

    La cartographie des prix du foncier agricole révèle des disparités régionales significatives. Les régions bordant la côte méditerranéenne, en particulier la Provence-Alpes-Côte d’Azur, affichent les prix les plus élevés.

    En Normandie, le prix moyen s’approche de 10 745 euros par hectare. L’Occitanie présente également des variations, avec certains départements très valorisés et d’autres plus abordables, tels que la Lozère, le Lot et l’Ariège.

    Investir pour préserver la souveraineté alimentaire

    Au-delà de l’intérêt des particuliers et des agriculteurs pour les terres agricoles, le marché attire également les industriels.

    ImportantLa crise géopolitique en Ukraine a particulièrement renforcé la nécessité de sécuriser la détention du foncier pour garantir une autonomie alimentaire nationale. Face à cette réalité, de nouvelles formes d’investissement émergent, ouvrant des horizons prometteurs pour le secteur.

    Parmi ces nouvelles approches, le financement participatif se démarque en permettant à un grand nombre de personnes de s’impliquer dans la préservation et le développement des terres agricoles. Cette démarche collective contribue à préserver les terres fertiles, tout en impliquant directement la communauté dans la sauvegarde de ressources vitales pour l’avenir.

    Parallèlement, l’achat de parts de groupements forestiers — GFI — offre une alternative intéressante pour les investisseurs conscients de l’importance de la gestion durable des terres agricoles.

    Ces groupements permettent de mutualiser les ressources financières et les compétences, favorisant ainsi une gestion responsable et respectueuse de l’environnement.

    A retenir
    • Le retour des terres agricoles dans le patrimoine des Français s’inscrit dans une quête de stabilité et de diversification des investisseurs.
    • La cartographie des prix met en évidence des disparités régionales, offrant ainsi des opportunités variées.
    • Parallèlement, l’investissement stratégique dans le foncier agricole témoigne de l’importance croissante accordée à la souveraineté alimentaire.
    Logo redacteur

    Écrit par
    Rédaction meilleurtaux Placement

    Ça peut vous intéresser

    Archives